i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING
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Jesonn A. Broling
Messages : 94 Date d'inscription : 17/10/2010
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Sujet: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Mer 17 Nov - 15:53
“ JESONN & AUSTIN BROLING „ Deux agents du FBI ♦ quatre années de mariage ♦ cinq années de séparation ♦ deux attentats ♦ rien n'a changé.
Lorsque Callum se précipita pour accueillir son maitre, Jesonn ressentit une vague de reconnaissance le submerger, il flatta la tête de son vieux compagnon, éprouvant presque aussitôt grâce à ce geste le sentiment d’être enfin à la maison. Il jeta sa veste sur le vieux divan de cuir et se dirigea machinalement vers la cuisine, le chien sur ses talons. Il avait besoin d’un verre d’urgence. Le frigo était vide, ou presque, quelques bières et un restant de pizza se battaient en duel avec quelques légumes qui au vu de leur état n’étaient plus de la première jeunesse. Il décapsula une bière sur un coin du plan de travail et versa dans la gamelle du chien sa dose de croquette journalière. Lorsque le chien s’assit devant le récipient en métal sans y toucher, le dévisageant avec l’air de dire « t’as pas oubliés un truc ? », Jesonn roula des yeux et avec un soupir arrosa la porte de croquette de bière. Aussitôt le chien se précipita sur sa ration déclenchant le rire de son maitre. « Espèce de chien alcoolique. » Le golden grogna ce qui redoubla le rire de Jesonn, il se pencha pour flatter le flanc du golden qui dévorait son repas à belles dents et se redressa. Il ouvrit une nouvelle fois le frigo et examina attentivement les légumes et le reste de pizza avant de s’en débarrasser dans la poubelle, mieux valait que les bières restent seules plutôt qu’elles ne soient mal accompagnées. Ah, il était loin le temps où en véritable cordon bleu, il se détendait en préparant un repas. Il n’avait pas réellement faim, cette journée qu’il avait passé sur le terrain, d’abord sur la scène de crime puis chez la victime et enfin à la morgue, lui avait coupée l’appétit. Tandis que le chien se régalait de sa gamelle, Jesonn décrocha le téléphone mural puis finit par le raccrocher après quelques secondes de réflexion. Non, décidemment il n’avait pas faim, même une pizza ne le tentait pas. Il récupéra une nouvelle bière dans le frigo et se délesta de son jean et de sa chemise de flanelle dans le salon. Il avait besoin d’évacuer de son esprit l’enquête de la journée et de se débarrasser de l’odeur de mort qui imprégnait sa peau et ses cheveux depuis qu’il avait assisté à l’autopsie de sa victime. Callum délaissa sa gamelle pour l’escorter dans la salle d’eau, ne quittant pas des yeux la bouteille de bière que Jesonn déposa non loin de la cabine de douche, sur un meuble. L’eau brûlante qui s’écoulait du pommeau de douche éloigna la tension que cette journée avait contribuée à accumuler dans ses muscles, il se savonna longuement afin de se débarrasser de l’odeur tenace de la mort qui imprégnait sa peau d’un fumet funèbre. Mais la douche ne fut pas suffisante pour effacer de son esprit les images qu’il avait vu aujourd’hui, ni pour atténuer le sentiment de culpabilité qu’il éprouvait. Il drapa sa taille d’une serviette blanche et, sa bière à la main, retourna dans le salon. Le dossier d’enquête se trouvait là où l n’avait jeté en arrivant, avec ses clés, sur la table basse. Un soupir lui échappa, et comme pour échapper encore un instant à l’horreur, il laissa ses yeux errer dans cet appartement qui était devenu son chez lui depuis près de six ans maintenant. Il vivait dans un immense loft, qui plantait son décor dans une ancienne manufacture de tabac que l’on avait reconvertit en logement une décennie auparavant. Jesonn avait eut un coup de cœur pour cette bâtisse dont les murs étaient imprégnés d’une odeur persistante de tabac, cette bâtisse avait une véritable histoire et c’était ce qu’il aimait dans cet appartement, son histoire. Il s’était porté acquéreur de ce duplex quelques mois après son arrivée à Seattle. Il n’y avait rien lorsqu’il avait emménagé ici avec Callum, il avait battit son univers avec une partie des meubles de son ancienne vie, le reste il l’avait construit ou acheté. Les murs du salon en brique rouge apparentes et usées avaient été recouvertes d’étagères en bois brut, elles supportaient chacune une vaste collection de livre mais aussi une impressionnante quantité de CD et de vinyles. Une chaine hifi à la pointe de la modernité était fixée dans le mur entre deux étagères. Les étagères n’offrant pas assez de places à tous les livres, certains étaient empilés aux pieds de ces bibliothèques suspendus à même le sol. Un canapé en cuir noir aussi âgé que son propriétaire trônait au milieu de la pièce, un épais tapis partait de sa base et stoppait sa course devant la cheminée, c’était le territoire de Callum. La table de séjour servait de bureau à l’agent du FBI, c’était une ancienne table de réfectoire en bois brut, usée par les années et les nombreux repas prit par des ouvriers. Cette table était actuellement recouverte d’une collection de paperasses divers, de factures, émergeait de ce capharnaüm un MacBook Pro flambant neuf, des journaux et de nombreux livres traitant du comportement humain. Une tasse avait été abandonnée le matin même près de l’ordinateur. Ce qui n’aurait pas manqué de surprendre un visiteur éventuel aurait été l’absence de téléviseur dans la pièce à vivre, Jesonn avait ces petites choses en horreur. Un escalier suspendu en bois et métal donnait sur la mezzanine qui surplombait la pièce, c’était là que se trouvait la chambre à couché et la salle de bain. Mais, le regard de Jesonn ne s’attarda pas sur toutes ses choses. Son regard erra sur le mur le plus nu de la pièce principale, un mur de plâtre blanc qu’il avait décordé de photos. Des cadres de bois clairs mettaient en valeur les clichés sans accaparer le regard, cet assemblage hétéroclites rassemblait les photos d’une vie, d’un passé où il avait été heureux. Ses yeux erraient souvent au cœur de la nuit sur ce mur de souvenirs. Il n’y avait pas de fil conducteur dans la disposition des cadres, se mêlaient : des photos de son enfance, de sa carrière de basketteur à Duke, de son année de formation à la Ferme, de l’équipe de profiler du FBI à Quantico, de l’équipe des Crimes Sexuels de Seattle, de Loraline et de lui, de ses parents… Et puis, il y avait Austin. Les photos de leur mariage, de leur premier rendez vous à la fête foraine, de leurs escapades romantiques, de leur vie ensemble. Ces photos qui étaient les plus douloureuses, ces photos seuls souvenirs de cette période de sa vie. Sentant la mélancolie de son maitre, Callum vint se blottir contre ses jambes lui tirant un sourire. Jesonn laissa ses doigts se perdre dans les poils soyeux du chien. « Ce n’est rien mon vieux, juste des souvenirs. » Après avoir passé un caleçon et un tee-shirt propre Jesonn s’installa sur le canapé et ouvrit le dossier devant lui. Il commença par étaler les photos de la nouvelle scène de crime, puis des anciennes victimes. Le crâne de la victime avait été rasé comme d’habitude, une méthode de plus pour humilier ses victimes en leur ôtant le symbole de la féminité, l’appareil génital avait été atrocement mutilée et comme toujours le tueur n’avait laissé aucunes traces de lui sur le corps. Pas une fibre, pas un cheveu. Jesonn dégrafa le rapport préliminaire et sortit son carnet de note de sa veste de cuir. Cette nouvelle victime leur en apprenait plus sur le tueur alors que l’enquête stagnait, n’était-il pas celui qui avait admit qu’une nouvelle victime leur serait nécessaire afin de déchiffrer cette énigme ? Trois corps, deux précédentes victimes encore en vie. Il devait trouver un nouvel élément, il fallait l’arrêter. Voila pourquoi il avait dérogé à sa règle et avait ramené du travail dans son havre de paix, dans sa bulle protectrice. Il se devait de résoudre cette enquête, pour que son incompétence ne coûte pas la vie à une autre femme. Il fit cliqueter son stylo et commença sa lecture sous les yeux glacés par la mort des trois victimes.
(…)
Callum glissa délicatement sa tête velue entre les cuisses de son maitre et gémit afin d’attirer son attention. Ce sont fit sortir Jesonn de son processus réflexif, il avait noircit des pages et des pages de son carnet se basant sur la victimologie pour établir un profit du tueur. Il cligna des yeux et son regard fit le point sur la grande horloge qui ornait l’un des murs de la pièce. Deux heures cinquante quatre. Il était resté ainsi près de cinq heures. Le chien qui se dandinait d’une patte sur l’autre avait été d’une patience d’ange jusqu’à ce que l’envie ne devienne trop pressant et qu’il fut forcé de déranger son maitre. « Excuse moi mon vieux, va chercher ta balle, j’arrive. » Ce chien était d’une intelligence rare. Jesonn enfila un jean et un sweet-shirt au logo de Duke par-dessus son tee-shirt, ses convers enfilés il passa sa laisse au golden et ils sortirent dans la nuit. Il profita de cette balade pour faire quelques couses dans une épicerie ouverte toute la nuit, en guise de récompense pour sa patience il acheta à Callum un repas de fête sous la forme de boite de pâtés et d’une bouteille de bière light. A présent que le profil du tueur était établit, Jesonn mourrait de faim. C’est les bras chargés de courses qu’il retourna, Callum sur les talons, à son appartement. « Callum qu’est ce que tu … » Jesonn fut obligé de lâcher la laisse du chien lorsqu’arrivés sur le pallier de leur étage le golden s’était mit à tirer comme un fou sur sa longe. C’était cela ou lâcher les courses. Il l’entendit galoper sur le pallier puis s’arrêter. Il leva les yeux au ciel, finalement la patience n’était peut être pas le fort de son chien. Il le siffla mais ne le vit pas revenir. Emergeant sur le palier il comprit aussitôt pourquoi, une jeune femme cajolait ce traitre qui s’était allongé les quatre fers en l’air pour en profiter. Tel maitre tel chien pas vrai ? « Je suis désolé il ne sait pas ce tenir c’est … » Il ne termina jamais sa phrase, elle venait de relever la tête et d’écarter le rideau de cheveux blonds qui camouflait son visage. Son cœur manqua un battement et sa bouche s’assécha brusquement, il manqua de laisser choir ses paquets. Austin Thomas-Broling était de retour au pays. Brusquement le visage de Jesonn se ferma. Il glissa ses clés dans la serrure et entra dans l’appartement, sifflant Callum. Une fois de plus il venait de perdre l’appétit. Depuis la cuisine il la vit hésiter sur le pas de la porte, puis entrée. Elle referma la porte derrière elle. Il déposa les courses sur la table de la cuisine. Il lui tournait le dos. Il ferma les paupières et chercha a maitriser sa respiration, et les tremblements qui agitaient ses mains. Ensuite seulement il lui fit face. « Qu’est ce que tu fais ici Austin ? » Demanda t-il d’une voix froide, calme, neutre.
Austin Thomas-Broling
❞ agent des meurtres en séries
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Ven 19 Nov - 23:46
Jesonn & Austin
L'amour ne regarde pas avec les yeux, mais avec l'âme ▬ Shakespeare
Lorsque Austin posa un pas sur le sol américain depuis cinq ans, ce fut à New-York. L'avion s'était déposé calmement et sans encombres à l'aéroport de New-York, pendant que le coeur de la jeune femme faisait des raté, s'emballait au moindre son et accélérait à la vue d'un monument ou d'un paysage qu'Austin connaissait. Les sentiments de la jeune femme étaient confus lorsqu'elle se retrouva en dehors de l'aéroport. Elle ne héla pas tout de suite un taxi, savourant cette saveur étrange et pourtant familière de se sentir chez soi, d'avoir bouclé la boucle. Austin n'avait que très peu d'affaire sur elle, on lui avait rendu son sac à main avec ses papiers, son chéquier, sa carte bleue et cartes de fidélités. Assise dans l'avion elle avait passé presque tout le trajet à fouiller dans son propre sac, chaque objet la surprenait, se rappelant son existence. Elle tomba notamment sur une photo d'elle et de Jesonn peu après leur mariage. La jeune femme n'était pas particulièrement à l'aise en plein ciel, elle avait dû se lever et faire quelques pas pour faire disparaître ce sentiment d'étouffement et de panique. La photo était à présent dans la poche intérieure de sa veste. Tout avait l'air prévu pour le retour de la jeune femme : le soleil brillait de mille feux, après avoir savouré sa douceur, elle héla un taxi. Une fois à l'intérieur elle sortit de la poche de son jean un petit bout de papier froissé sur lequel était griffonnée une adresse. On le lui avait donné avant l'embarquement : c'était la nouvelle adresse de Jesonn. Elle l'indiqua au chauffeur et s'installa confortablement contre la banquette, derrière la vitre elle observait chaque coin de rue, chaque enseigne, chaque visage qu'elle pouvait apercevoir comme-ci elle découvrait tout pour la première fois. Austin n'avait pas réellement réfléchi à ce qu'elle ferait une fois à l'adresse qu'on lui avait donnée. C'était le seul endroit où on l'attendait peut-être... On lui avait rendu sa vie, et la seule chose qui la reliait à cette personne, qu'elle n'était plus depuis cinq ans, était Jesonn. S'imaginer le fait qu'elle le reverrait bientôt, le moment se rapprochait rapidement depuis quelques jours. Austin ne s'était pas préparée à cette rencontre. Elle n'avait préparé aucun discours, elle espérait simplement que son instinct la guiderait ou que Jesonn réagirait pour elle. Perdue dans ses pensées elle en oublia de regarder Lady Liberty.
(...)
Lorsque le taxi dépassa le panneau qui indiquait la ville de Seattle, Austin émergea de ses pensées. Son coeur s'emballa à nouveau, elle avait beau être un agent du FBI et avoir travaillé pour le CIA, elle ne parvenait pas à contrôler ses émotions depuis son départ du Moyen-Orient. Cependant elle n'en était pas encore venue aux larmes. Le chauffeur se gara dans une place de parking non loin d'un bâtiment. Austin le regarda observant le moindre détail. Il fallut que le chauffeur lui annonce qu'elle était arrivée à destination pour la sortir de son examen minutieux. Elle régla avec l'un des billets qu'on lui avait donné avant de partir et salua le chauffeur. Le taxi ne mit pas longtemps à disparaître au coin de la rue et Austin se sentit tout d'un coup très seule. Ce n'était pas comme ce sentiment de solitude qu'elle avait ressenti lors de sa mission, car là-bas Nelchaël avait Austin comme compagnie, alors que là, Austin était seule face à elle-même. Elle s'engagea dans l'une des allées qui menait vers le bâtiment, elle n'était pas encore sûre de ce qu'elle faisait, mais elle préférait mettre de côté toutes pensées pour ne pas faire demi-tour. Elle compta les marches jusqu'à l'étage indiqué, puis elle compta ses pas jusqu'au numéro qui correspondait à l'appartement de Jesonn. La porte était simple et aucune personnification de son époux était apparente. Son nom apparaissait à côté de la sonnette. Austin contempla la sonnette et hésita longuement avant de se dire que ce serait encore plus honteux qu'il ouvre la porte voulant sortir et qu'elle se retrouve face à lui, comme ça. Austin sonna. Une fois, puis une seconde. Elle n'entendit pas de bruits, son regard fut attiré par des traces au bas de la porte, un sourire illumina son visage lorsqu'elle se rappela la vilaine manie de Callum de gratter les portes pour entrer. Il n'était pas un chien très patient il y a cinq ans, la jeune femme se demanda ce qu'il était devenu : peut-être était-il toujours aussi ...humain qu'avant ? Ou... ou était-il mort d'une maladie, d'un accident ? Penser était une épreuve pour Austin elle s'imaginait toujours les scénarios les plus affreux et les plus pessimistes, elle avait tellement connu le malheur et la violence qu'aujourd'hui elle avait dû mal à s'en séparer. Elle fit quelques pas dans le couloir, se demandant ce qu'elle allait faire à présent : peut-être était-ce un signe du destin et devait-elle partir et laisser tranquille Jesonn une bonne fois pour toutes, ou alors allait-elle attendre ? Elle crut entendre des pas, puis des aboiements, elle posa délicatement son oreille contre la porte et se ravisa lorsqu'elle ne perçut aucun bruit. Austin fut surprise et un noeud se forma au creux de sa poitrine lorsqu'elle aperçut une touffe de poils en train de courir de sa direction, elle lâcha précipitamment son sac à main lorsqu'elle reconnut Callum. Elle l'accueillit à bras ouverts et le serra dans ses bras, il sentait toujours le savon avec lequel elle le l'avait autrefois. Le golden ne cachait pas sa joie de la revoir, et Austin se réhabitua volontiers aux coups de langue de Callum. Déposant un baiser sur le museau de son compagnon, elle le caressa sur le ventre comme elle avait l'habitude de faire alors qu'il était encore qu'un chiot. Austin ne pouvait se retenir de rire et de sourire tellement son bonheur dépassa tout ce qu'elle avait pu vivre de joie depuis quelques années, c'est pourquoi elle n'entendit pas le sifflement et les pas du maître de Callum. C'est lorsqu'il débuta une phrase qu'elle leva la tête, plaçant derrière son oreille sa chevelure par réflexe. Son sourire disparu, pas par tristesse mais par surprise. La seule image qu'elle avait eu de lui pendant cinq ans était de l'ordre de l'imagination. Il était toujours aussi séduisant.
« Je suis désolé il ne sait pas ce tenir c'est... »
Il ne finit pas sa phrase et Austin se releva doucement. Elle était pratiquement tétanisée, alors que Jesonn ne parut pratiquement pas surpris de sa présence dans ce couloir. Il ouvrit la porte et pénétra dans son appartement. Le coeur d'Austin ne parvenait plus à retrouver son rythme normal, elle ne parvenait plus à penser et hésitait sur le seuil de la porte. Jesonn ne l'avait à peine regardé, lorsqu'il l'avait reconnu il avait arrêté toutes tentatives de discussions... Il n'avait pas changé depuis son départ apparemment. Elle se demanda alors s'il lui en voulait, si elle n'aurait pas dû ne jamais se présenter ici. Austin se décida, entra dans l'appartement et referma derrière elle. Elle n'était pas totalement maîtresse de ses gestes, mais elle parvint à enlever sa veste et à poser son sac au sol alors que Jesonn avait l'air occupé dans ce qui semblait être la cuisine. La jeune femme resta quelques instants devant la porte paralysée, hésitante. Elle ne savait comment se comporter, elle avait à peine aperçut le visage de Jesonn et n'avait pu analyser aucun signe sur son visage qui aurait pu l'aider à s'adapter à la situation. Elle entreprit de découvrir le salon de Jesonn. L'appartement avait l'air en bon état, certainement neuf et il avait une familiarité qui provenait du fait qu'il ressemblait plutôt au personnage de Jesonn. De nombreux livres étaient sur des étagères, elle regarda les titres et reconnut certains de ses livres qu'elle avait laissés avec sa vie. De nombreux cd étaient aussi sur ses étagères. Son regard fut ensuite attiré sur un autre mur, il était blanc et tapissé de photos.
« Qu'est-ce que tu fais ici Austin ? »
La jeune femme ne s'était pas préparé à entendre cela de Jesonn, il l'avait dit d'un ton froid et neutre, elle en resta déconcertée, mais ce n'était pas étonnant de la part de son époux. Austin resta face au mur, elle observa chaque photo, il y avait certains visages sur lesquels elle ne parvenait à mettre de noms et d'autres qu'elle reconnaissait facilement. Certaines photos les représentaient tout les deux. En temps normal, Austin aurait certainement répondu par colère et avec emportement à la question de Jesonn, elle lui aurait tenu tête en lui répondant de manière provocante comme il l'avait fait d'une certaine manière. Plus confiante en elle, elle retourna vers sa veste et chercha dans l'une de ses poches. Une fois qu'elle avait trouvé l'objet, elle se dirigea d'un pas décidé vers Jesonn. Austin lui tendit la photo qu'elle avait retrouvée dans son sac à bord de l'avion, la main quelque peu tremblante et hésitante elle attendit qu'il la prenne en disant calmement et peut-être pas aussi fort qu'elle l'aura souhaité :
« Parce que tu es mon... seul repère... »
Jesonn A. Broling
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Dim 28 Nov - 23:05
“ JESONN & AUSTIN BROLING „ Deux agents du FBI ♦ quatre années de mariage ♦ cinq années de séparation ♦ deux attentats ♦ rien n'a changé.
Avez-vous déjà remarqués tous les petits, les infimes détails qu’enregistrent notre esprit dans les moments les plus dramatiques, les plus douloureux de notre vie tandis que les souvenirs les plus heureux de notre existence sont parés de flou. Par exemple, Jesonn aurait été capable de vous décrire par le menu avec une précision douloureuse chacune des expressions du visage d’Austin lorsqu’elle lui avait annoncée son départ, malgré que cinq années étaient passées sur ses souvenirs tandis qu’il se souvenait à peine de ce qu’elle portait le jour de leur rencontre. Il se rappelait de tout les instants passés avec elle mais les plus douloureux, lui étaient bien plus vivaces, plus douloureusement lancinant lorsqu’il s’avisait de penser à ce passé qu’ils avaient en communs. Les souvenirs d’elle s’accompagnait souvent d’un océane de tristesse lorsqu’il les évoquait, un océan de détresse déchainé qui manquait à chaque fois de peu de le noyer sous un flot de remords et de « et si »…
(…)
« On ne va pas s’en sortir ! » Souffla t-elle en contemplant avec appréhension la porte de leur cellule. « Et on se ferra virer de la Ferme avant même d’avoir été promu agent ! Tout ca parce que tu as provoqués une bagarre, une putain de bagarre de bar Broling ! » Jesonn consentit à ouvrir une paupière pour la regarder tourner en rond, telle une lionne en cage, dans leur minuscule cellule. Il souriait, malgré son œil tuméfié et ses lèvres fendues, elle l’amusait par sa vulgarité soudaine lorsqu’elle s’emportait. Elle darda sur un lui un œil mauvais afin qu’il ravale son sourire, un regard qui n’eut bien sur aucun effet sur lui. Son attitude nonchalante vis-à-vis de la situation agaçait prodigieusement Austin, au plus haut point. Il était allongé là, sur cette étroite couchette qui courait le long de l’unique mur en béton de la cellule, les bras croisés sous sa nuque, détendu et serin semblant se ficher royalement d’avoir foutu leurs carrières en l’air pour boxer des ivrognes ! Elle lui aurait volontiers refait le portrait si cela n’avait pas déjà été fait, quoi qu’il s’en sorte plutôt bien aux vu de leurs agresseurs. « Et tu te marres en plus Broling ? Ca te fais rire que par ta faute on se fasse virer ? » Il referma paresseusement son œil valide sans lui répondre pourtant l’expression de son visage n’était en rien difficile a interprété pour la future profileuse, il s’amusait comme un petit fou de sa colère. « C’est ce que j’aime chez toi Slim, ton optimiste débordant. » Finit-il par lâcher goguenard. « Tu es mal placées pour me faire la moral, toi personne ne t’avais provoqués ça ne t’as pourtant pas empêché de casser quelques os ! » Cet enfoiré s’amusait de tout ceci ! Dieu que ce sale con prétentieux pouvait l’agacer parfois ! « Je n’allais pas te laisser seul contre cinq types plus baraqués que des catcheurs ! Que tu le veuille ou non tu es mon partenaire le temps de cette formation ! Si j’avais su que l’un des mecs était un des adjoints du shérif local je t’aurais laissé te démerder seul ! » Marmonna t-elle furieuse, en le toisant les poings sur les hanches. Il sourit un peu plus et rouvrit les yeux. C’était le diable en personne qui avait mit cet homme là sur sa route, comment aurait-elle pu autrement avoir envie de le tuer et de le violer au même moment ! « Tu sais que tu es encore plus belle quand t’es en colère Slim. » Rha !!!! Il était vraiment, vraiment… sexy ! Et agaçant tellement agaçant ! « Tu vas finir par me dire pourquoi tu m’as donnés ce surnom débile ?! » il se redressa et s’approcha d’elle, elle avait déjà remarqué sa démarche de prédateur, toute en puissance et sensualité, il y avait un éclat dans ses yeux qui fit aussitôt se déclencher des sirènes d’alarme dans son esprit. Mais, dans cette cellule de deux mètres sur trois, elle n’avait aucune chance de lui échapper cette fois. Il la bloqua, le dos contre les barreaux glacés de leur cellule, les bras de chaque côté de son visage, dangereusement proche, dangereusement beau malgré les hématomes qui marquaient déjà son visage. Ses lèvres frôlèrent les siennes. « On a un petit quelque chose de Bacall et Bogart tu ne trouves pas ? » Répondit-il en prenant presque tendrement ses lèvres, une douceur qui fit vaciller leurs deux cœurs à jamais. Leur premier baiser. Mais, pas le dernier.
(…)
Il soupira et laissa sa tête retombé sur l’oreiller, il aurait dû se lever et ranger leurs armes dans le coffre de son appartement. Il aurait dû, mais il était trop bien ainsi pour le moment. Il était incapable de se lever. Ses jambes n’auraient pas tenues le choc. Son cœur battait encore à tout rompre et sa respiration toujours anarchique ne l’aidait pas à reprendre contenance. Elle reposait nue contre lui. Il repoussa les mèches qui collaient à son visage, il lui embrassa doucement les joues, le nez, avant de s’emparer de sa bouche avec gourmandise. Elle rit et le laissa faire, se pelotonnant contre ce corps chaud et musclé qui lui avait manqué durant le mois que Jesonn avait passé en infiltration dans une secte. Elle s’empara de la chemise que Jesonn avait abandonnée sur le matelas et s’en drapa, laissant cependant la main de son amant se nicher contre son ventre, un ventre plat, à la peau doré et satiné.
« Tu m’avais manqués… » Souffla t-elle en se nichant dans ses bras. Il respira avec plaisir l’odeur de leurs peaux mêlées l’une à l’autre. Comment avait-il pu se passer d’elle si longtemps ? De son odeur, de leur intimité, de la chaleur de son corps contre le sien, de sa conversation, de son humour et de sa féminité ? Il se sentait euphorique soudainement, et souriait contre son visage. Elle se positionna soudainement au dessus de lui sur le lit, les pans de sa chemise baillant ne cachant rien de son corps nu, elle souriait. Tout comme lui de cette charmante vision. Dieu qu’il aimait cette femme.
« Jesonn. » Elle promenait doucement un doigt sur son torse, accentuant le sourire du jeune homme. « Austin… » Répondit-il sur le même ton. « Tu veux m’épouser ? » Il manqua de s’étouffer avec sa propre salive. « Pardon ? » « Tu veux m’épouser ? » Répéta t-elle en caressant sa poitrine. Elle s’était assise sur son torse, les yeux brillants encore du plaisir qu’ils s’étaient mutuellement donné. « Ma vie est parfaite telle qu’elle est à présent. J’occupe un poste à responsabilité, et tu es le seul avec qui j’ai envie de partager cette existence… Épouse-moi Broling où alors je prends mon arme et je commets un crime passionnel ! » Elle plaisantait bien sur à ce sujet. « Où est ma bague ? » Demanda t-il en la renversant sur le lit. Elle rit. « Quelle bague ? » « Tu viens de me demander en mariage, logiquement tu devrais avoir une bague, non ? » Questionna t-il en tendant la main vers la table de chevet. « Non parce que moi, qui avait prévu de te faire ma demande au réveil demain matin… J’avais une bague de prévu… » Annonça t-il en sortant un écrin de la table de nuit. Elle resta sans voix quelques instants alors qu’il ouvrait l’écrin sous ses yeux. « C’est un oui ? » Demanda t-il alors qu’elle l’embrassait à pleine bouche. « Même si c’est toi qui devrais me fournir une réponse, je vais tenter d’oublier que tu viens de me voler ma demande en mariage… Oui… C’est un oui. »
(…)
« Qu'est-ce que tu fais ici Austin ? »
Il ne s’était pas préparé à son retour. Il n’était pas préparé à la trouver ici. Pas après toutes ses années, pas après qu’elle soit partie. Elle l’avait quittée. Elle avait choisie de s’en aller, de prétendre être morte. Elle était morte pour lui, pourtant songea t-il, il n’avait jamais demandé le divorce. Il ne l’avait jamais oublié. Il portait encore son alliance autour de son cou, visible dès lorsque sa chemise était déboutonnée. Il serra les poings. Elle était rentrée, elle était vivante. Et il était surpris. Surpris qu’elle soit venue le retrouver ici. Surprit qu’elle…Elle n’avait pas changé si on examinait seulement son visage. Mais il savait qu’elle avait changée. Ces cheveux étaient plus longs, son visage accusait des signes de fatigues et d’amaigrissement, ses yeux avaient le plus changés. Il lisait la mort, la violence et le tourment dans ses yeux bleus/verts. Son cœur s’était serré en la voyant et pourtant, pourtant il était resté de marbre. Il ne laissait rien paraitre, depuis qu’elle était partie il s’était plus endurcit encore. Il l’avait laissé entrer là où personne n’avait encore pénétré. Parce qu’elle était Austin et qu’il était Jesonn. Parce qu’elle était sa femme et qu’elle avait été l’amour de sa vie durant cinq ans. Elle déposa doucement la photo dans sa main. Sa réponse tombait sous le sens. Il avait été le centre de son univers au même titre qu’elle avait été le sien. Il laissa ses yeux errés sur cette photo. Tendres et complices, une photo prise par un ami au bord de la mer. Ils riraient, elle pelotonnée contre lui, lui amusé par cette veste qu’elle portait et qui était trop grande pour elle. Une photo d’un bonheur passé. D’un amour qui avait finit par se briser.
« Parce que tu es mon... seul repère... » « Austin je … » Il releva les yeux, elle était toujours aussi proche de lui, il avait oublié à quel point ses yeux étaient capables de lire en lui, quel coup de poignard c’était à chaque fois dans son cœur lorsqu’elle le regardait ainsi. Il se secoua mentalement. « Tu ne devrais pas être là… Tout le monde te pense morte… Je… » Elle était la seule qui avait compté. Sa femme. « Tu n’aurais pas du venir… » Souffla t-il.
Austin Thomas-Broling
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Mar 7 Déc - 21:27
Jesonn & Austin
L'amour ne regarde pas avec les yeux, mais avec l'âme ▬ Shakespeare
Comment Austin aurait-elle pu éviter ce jour-là ? Elle aurait bien pu faire foirer sa couverture et perdre la vie en recevant deux balles dans le coeur et une dans la tête; elle aurait aussi pu ne pas tomber amoureuse de Jesonn. Mais comment dire... cela aurait relevé du miracle. Personne ne pouvait résister à Jesonn, son métier lui permettait de se mettre à la place de n'importe qui, de le comprendre et donc de pouvoir s'approprier la sympathie de sa victime. Austin, elle, n'était pas n'importe qui puisqu'elle aussi avait les mêmes compétences que lui. Mais ça n'avait pas suffi pour lui ouvrir les yeux. Elle était tombée amoureuse de lui, chaque jour un peu plus elle se noyait dans ses pensées et ses rêves inavouables. Il était son modèle lors de cette formation, et elle avait beau se le rappeler et se dire à quel point elle était pathétique de s'intéresser autant à son partenaire, elle ne parvenait pas à le sortir de sa tête. La jeune femme avait réussi à garder une distance constante entre eux, mais leurs missions les rapprochaient toujours un peu plus, leur complicité en surprenait plus d'un et elle n'aurait jamais pensé qu'il ferait le premier pas. La situation qu'ils étaient en train de vivre tout les deux, était pénible et gênante pour Austin comme pour Jesonn, elle était aussi inévitable.
Austin avait tenté de répondre d'une manière plutôt calme, et malgré son métier elle n'était pas parvenue à contrôler entièrement ses sentiments. Sa main avait tremblé, elle n'avait pas pu finir sa phrase sans hésiter, cependant elle avait réussi à soutenir le regard de Jesonn avant que celui-ci ne change de direction. Il avait rompu le seul contact qu'ils avaient eu depuis cinq ans et Austin avait de plus en plus peur de la tournure que les évènements pouvaient prendre. La jeune femme le regarda, elle examina son visage toujours aussi anguleux et viril, il ne s'était pas rasé et pourtant elle aurait adoré caresser son visage. Son souffle était calme et mesuré, il n'avait pas l'air d'être au bord de la crise cardiaque comme Austin qui tentait tant bien que mal de calmer son coeur. Jesonn releva la tête un instant, il débuta une phrase sans la finir, Austin aurait voulu entendre ses pensées, n'importe quoi mais quelque chose qui vienne de lui, qui la rassure, qui la soulage de cette peur. N'importe quoi, mais quelque chose.
« Tu ne devrais pas être là… Tout le monde te pense morte… Je… »
Il avait l'air désemparé et il y avait de quoi, Austin ne fit pas attention à la remarque qu'il lui fit en premier lieu, elle était consciente qu'on la croyait morte mais seul lui comptait dans son monde. Elle n'avait plus de famille sauf lui, elle ne pensait pas reprendre contact avec ses amies pour le peu qu'elle en avait qui tiendraient le choc face à sa résurrection. Jesonn était le seul qui comptait, son seul amour, son soleil, celui pour lequel elle respirait.
« Tu n’aurais pas du venir… » »
Ces quelques paroles tombèrent comme un jugement, Austin l'avait presque ressenti comme une peine de mort. Elle ne parvenait plus à bouger, presque paralysée. Les mots raisonnèrent dans sa tête, comment pouvait-il dire cela ? C'était la seule chose qu'il pouvait dire pour lui priver l'envie de vivre. Austin passa une main dans ses cheveux, il fallait qu'elle fasse quelque chose, qu'elle dise quelque chose, mais elle ne pouvait pas vraiment aller contre son mari. Il avait raison, elle était morte, elle n'aurait jamais dû revenir comme un fantôme pour hanter Jesonn. Et pourtant elle avait espéré qu'il ne l'oublie pas, elle s'était interdite de penser qu'il l'attendrait et pourtant elle l'avait espéré du plus profond d'elle-même. Elle recula doucement et n'osait plus relever les yeux vers le visage de Jesonn. Comment avait-elle été aussi conne pour espérer autant. Son regard s'arrêta un instant sur la main gauche de Jesonn.
« Oh... »
Ce n'était qu'un détail et pourtant ça changeait tellement de chose pour Austin. Il ne portait plus leur alliance. Tout bien réfléchi cela était logique : il était passé à autre chose et il l'avait oubliée. A cet instant, Austin se sentit pire qu'un boulet, une plaie, quelque chose qu'on ne sait pas comment s'en débarrasser et qui persiste. Elle avait honte de sa naïveté et sans le vouloir une larme coula sur sa joue, rapidement elle l'essuya de sa main gauche, mais une seconde déjà glissait le long de sa joue droite. Austin recula précipitamment, elle se dirigea directement vers son sac toujours au sol dans le salon, le ramassa en même temps qu'elle attrapait sa veste et ouvrit la porte. Elle se stoppa finalement et souffla, elle ne pouvait revenir comme un ouragan dans la vie de Jesonn et chambouler son quotidien. La jeune femme durant ses quelques secondes avait arrêté le flot de ses larmes, il ne l'avait certainement jamais vu ainsi : Austin n'avait pas pleuré à la mort de son père et encore moins lorsqu'elle était partie. Elle avait beau avoir l'air forte, elle conservait toute sa souffrance en elle, et sa carapace commençait à se fissurer. Austin se retourna vers Jesonn, évitant son regard pour ne pas voir comment il avait réagi à sa brusque réaction :
« Oublie ça... Je suis morte, j'ai rien à faire ici, t'as raison. »
Austin ferma la porte derrière elle, elle resta sur le pallier. Austin Thomas-Broling était morte, elle n'était même plus elle-même : elle pleurait ! Austin ne pleurait pas ! Elle ne craquait pas non plus aussi facilement et savait contrôler ses nerfs ! Alors que durant les quelques minutes qui s'étaient écoulées auprès de Jesonn, elle avait l'impression d'avoir été une étrangère. La seule chose qui n'avait pas changé c'était ses sentiments pour son mari et son alliance à sa main gauche. Elle l'aimait, mais ça ne pouvait pas tout arranger... Elle avait à présent pris sa tête entre ses mains, elle se trouvait de plus en plus ridicule se demandant même s'il ne fallait pas tout simplement qu'elle se fasse interner. Pourtant, elle ne pouvait pas croire que leurs retrouvailles étaient déjà passées, elle avait attendu ce moment si longtemps et il avait duré si peu de temps. Elle n'avait même pas osé le toucher, ça l'avait démangé telle une torture, mais elle était restée sage et ne l'avait touché. Elle regrettait à présent, elle ne savait pas jusqu'où se remord remontait : cette scène, ou bien sa décision de partir pour "sauver" son couple...
« Quelle conne... »
C'était une de ces journées qu'on aimerait effacer de sa tête et de sa vie si l'on pouvait. Elle avait fait quelque pas dans le couloir et était complètement désemparée, elle était perdue sans l'être puisqu'elle n'avait aucune autre destination finale de prévue. Austin était confuse, comme au réveil d'une opération elle était dans le brouillard, dans le flou complet. Mais derrière ce brouillard était Jesonn, une porte, un mur les séparaient. Tout en se rappelant à quel point il était important à ses yeux, tout en se rappelant qu'elle avait passé cinq ans très loin de lui, elle reprit confiance en elle. Ce travail lui demandait énormément de courage, ses souvenirs l'aidaient à retrouver son assurance : elle se rappela les voeux qu'ils échangèrent à leur mariage et surtout le "jusqu'à ce que la mort nous sépare". Après sa mission, Austin n'avait plus peur de mourir, et s'il fallait qu'elle passe le restant de sa vie loin de Jesonn ce serait dans un cercueil. La jeune femme revint sur ses pas, quelques secondes s'étaient écoulées après sa brusque sortie, elle avait l'impression que le temps avait ralenti sa candence pour lui laisser le temps de reprendre ses esprits. Austin allait prendre la poignée dans sa main lorsque la porte s'ouvrit brusquement.
Jesonn A. Broling
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Dim 12 Déc - 14:58
“ JESONN & AUSTIN BROLING „ Deux agents du FBI ♦ quatre années de mariage ♦ cinq années de séparation ♦ deux attentats ♦ rien n'a changé.
Revoir son visage était extrêmement douloureux pour lui, il se rappelait avec précision la dernière fois qu’il avait aperçu ses traits angéliques, une vision, un souvenir qui ne s’effacerait jamais de sa mémoire et qui le tourmenterait jusqu’à la fin de son existence. Il se rappelait de la mort qui s’était déposée sur ses traits, de sa peau rendue plus blanche encore par le contraste de sa peau avec le noir de la housse mortuaire qui avait abrité son corps. Il n’avait pas besoin de fermer les yeux pour se souvenir de ce dernier regard qu’il avait posé sur sa femme. Il avait beau savoir qu’elle n’était pas réellement morte, que son organisme avait été presque arrêté par un poison qui se diluerait en 24 heures dans ses veines, il avait eut le cœur brisé, ravagé par la simple idée qu’il était responsable de cette fausse mort. Il n’avait pas su la retenir, il ne l’avait pas voulu. Il l’avait fait souffrir et il avait pensé qu’elle l’abandonnait lorsqu’elle lui avait parlé de cette mission au Moyen Orient, et lorsqu’elle lui avait demandé de la « tuer », il avait accepté sans émettre la moindre protestation, il avait à peine réagit, et il avait reprit le travail. Elle s’était emportée contre lui, mais n’avait déclenché aucune réaction, il était devenu hermétique au monde, il s’était préparé à la perdre suite au 11 Septembre et il avait lutté contre ses sentiments durant des jours pour avoir le courage de la laisser s’en aller. Il savait que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire.
Il était déstabilisé par sa présence, par son retour et par les sentiments qu’il sentait renaitre doucement en lui alors qu’il redécouvrait les traits si familiers de son visage. Il était bouleversé par sa présence, par cet amour qui s’épanouissait dans sa poitrine alors qu’il prenait conscience qu’il ne s’était pas passé un jour sans qu’il se demande si elle n’était pas morte. Mais, il n’était pas préparé à ce retour, il était perdu, perdu entre ce qu’il ressentait, sa conscience et sa raison. Elle souffrait, elle avait besoin de lui, il le lisait dans ses grands yeux bleus/verts, elle avait besoin qu’il soit ce qu’il avait été toute leur histoire pour elle, son port en pleine tempête. Il avait laissé échapper ses mots, sans se douter de la manière dont elle les interprétait, elle ne lisait peut être plus aussi bien lui. Il ne savait pas comment réagir à elle, en lui se livrait un combat sans merci entre son cœur et sa raison. Une petite voix lui soufflait de conserver la ligne de conduite qu’il avait adopté après le 11 Septembre, que c’était mieux pour lui si elle s’en allait, tandis que son cœur lui criait de la serrer dans ses bras à l’en étouffer, d’être le mari qu’il avait promit d’être devant Dieu, devant un Maire. Jusqu'à ce que la mort nous sépare. La mort ne les avait-elle pas déjà séparés ? N’était-il pas libre depuis cinq ans ? Mais à contrario n’avait-il pas cessé de se punir de l’avoir fait partir ? N’avait-il pas cessé de culpabiliser en pensant à elle lorsqu’il avait besoin de soulager la tension de sa libido ? il remarqua que les yeux de sa femme, car c’était ce qu’était encore Austin, sa femme, sur sa main gauche, il ne portait plus son alliance au doigt depuis longtemps, elle avait décidé de le quitter, il portait donc son alliance autour d’une chaine à son cou. Il souffrait de son absence depuis des années, de la façon dont il s’était conduit pourtant elle ne lisait pas dans ses yeux ces regrets, peut être avait-il été froid trop longtemps pour qu’elle sache encore lire en lui comme au tout début. L’absence d’alliance à l’annulaire sembla marquer la fin de l’espoir qu’elle nourrissait encore en lui.
« Oh... Oublie ça... Je suis morte, j'ai rien à faire ici, t'as raison. »
Ce n'était qu'un détail et pourtant cela semblait changer tellement de chose pour elle. Il ne portait plus son alliance. Anéantie, elle semblait anéantie. Elle croyait qu’il l’avait oubliée, mais comment aurait-il pu simplement oublier qui elle était pour lui, ce qu’elle lui avait apportée, la place qu’elle avait eut dans sa vie ? Comment pouvait-elle croire qu’il avait oublié ce qu’ils avaient vécut ensemble. Cette vie qu’ils avaient en commun ? Peut être avait-elle cru cela parce qu’il se comportait comme un idiot insensible. Elle avait passé cinq ans dans un pays étranger, cinq années où elle avait prétendue être une autre, loin de sa famille, loin de sa propre identité. Elle était brisée, lasse et anéantie parce qu’elle avait vu dans ce pays, la culpabilité la rongeait face à ce qu’elle avait du faire pour survivre et lui… lui se comportait comme le salop froid et agressif qu’il avait été depuis qu’elle était partit. Il se conduisait comme un imbécile. C’était lui qui l’avait poussée à partir en devenant un homme totalement différent de celui qu’elle avait épousé. Pourtant, elle se trouvait ici. Chez lui, loin de tous ceux qu’elle avait connus, elle était venue le voir lui. Et il la mettait dehors ? Le bruit de la porte qui claqua derrière elle sembla raviver de très anciennes blessures. Elle le quittait une fois de plus, et soudainement il n’était plus capable de le supporter. Il avait peur de ce qu’il avait lu dans ses yeux. Elle ne semblait pas avoir d’autres raisons de vivre que d’être auprès de lui. Elle était sa femme, il s’était juré de la protéger, il avait juré devant Dieu de veiller sur elle. Il était temps pour lui de se rappeler des serments qu’il avait fait.
Il n’avait jamais demandé le divorce. Pourtant, il savait que dès lors qu’elle reviendrait de sa mission au Moyen Orient, son identité lui serait rendue et qu’elle redeviendrait sa femme mais, il n’avait jamais demandé le divorce. Pourquoi ? Se demanda t-il soudainement. Pourquoi n’avait-il jamais demandé le divorce ? Pourquoi n’avait-il pas détruit le dernier lien qui les reliait l’un à l’autre ? Pourquoi n’avait-il pas parachevé son œuvre de destruction de leur relation en demandant à ce que leurs noms ne soient plus liés l’un à l’autre ? Pourquoi n’avait-il pas demandé que leurs destins soient séparés ? Pourquoi ? la réponse était évidente, il n’avait jamais cessé de l’aimer, et c’était ce qu’il avait tenté d’enfouir après le 11 septembre sous une couche de froideur et de méchanceté. Et à présent, elle était partie. Seule, dans une ville qu’elle ne connaissait pas, son seul but lorsqu’elle avait quitté le Moyen Orient ayant refusé de lui accorder l’attention qu’elle demandait. Il avait manqué d’achever son œuvre de destruction. Mais, il n’était pas trop tard pour réparer cette erreur. Pour la serrer contre lui, et demander pardon. Pour la faire asseoir et écouter ce qu’elle avait besoin de lui dire. Il avait fait une promesse un jour. Une promesse qu’il comptait tenir.
« Quel con... »
Il ouvrit si brusquement la porte, qu’elle bascula. De toute évidence, elle s’apprêtait à revenir, il eut juste le temps de la réceptionner entre ses bras avant qu’elle ne s’écroule sur lui. Les battements de son cœur s’accélérèrent lorsque ses cheveux effleurèrent sa joue et que son visage se retrouva à seulement quelques centimètres du sien. Il remarqua ses yeux rougis par les larmes. L’expression de son visage le bouleversa. La bouche de Jesonn se posa sur celle d’Austin, et il l’embrassa avec toute la délicatesse dont il était capable. Un élan du cœur qu’il n’avait même pas cherché à réprimer, pas avec elle. Elle posa ses mains contre sa poitrine, sentant son cœur battre contre ses paumes. Il lui caressa les cheveux, la berça doucement, retrouvant les gestes qui leurs étaient si familier avant l’attentat. Elle s’abandonnait contre sa poitrine, et il sentit une vague de tendresse lui gonfler le cœur d’une joie inattendue. Un sentiment qui le grisait et l’effrayait.
« Tu es rentré à la maison. » Souffla t-il malgré ce qui lui soufflait sa raison.
Austin Thomas-Broling
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Dim 19 Déc - 23:40
Jesonn & Austin
L'amour ne regarde pas avec les yeux, mais avec l'âme ▬ Shakespeare
La porte s'ouvrit tellement rapidement que la jeune femme n'eut pas le temps de réagir et tomba contre le torse de Jesonn. Il avait adouci sa chute en l'attrapant dans ses bras, pendant quelques instants Austin n'osa pas bouger, elle avait peur -depuis son retour cela était assez récurrent- de faire un geste de trop et qu'il reprenne ses esprits, qu'il redevienne le Jesonn qui lui avait dit qu'elle n'aurait pas dû revenir. Les bras d'Austin étaient restés le long de son corps, comme un pingouin, elle ne s'en était certainement pas rendue compte trop occupée à calmer son coeur. Son visage était à présent à quelques centimètres de celui de Jesonn, son souffle était saccadé, Austin était paralysée d'être aussi près de son mari. Elle avait perdu l'habitude de le cotoyer et d'être aussi proche de lui comme à cet instant. Elle regarda son visage, il n'avait pas changé : ses yeux avaient toujours cette couleur intrigante, profonde et si rassurante pour Austin. Mais peut-être était-ce qu'une simple façade, peut-être avait-il réellement changé depuis cinq ans, peut-être était-il venu la chercher par pitié ? De nombreuses questions se bousculèrent dans la tête de la jeune femme, celles-ci furent stoppées net lorsque Jesonn l'embrassa. Austin avait presque oublié quelle sensation cela faisait d'être embrassé aussi délicatement, ses paupières se fermèrent et elle savoura l'instant. Durant ce baiser, Austin était parvenue à rester calme et douce, elle avait simplement suivi le rythme des lèvres de l'homme qu'elle considérait comme son seul amour. Elle posa sa tête contre le torse de Jesonn. Son tee-shirt lui rappela les nombreux dimanches matins qu'elle passait dans les vêtements de son mari, juste pour le sentir toujours près d'elle, se souvenir fit apparaître sur son visage un sourire qu'elle garda pour elle. Ses mains étaient contre la poitrine de Jesonn et dans le calme qui s'était installé, elle percevait presque de manière distincte les battements du coeur de Jesonn sous ses mains.
Il entreprit de la bercer, Austin ressentit une vague de frissons la parcourir lorsqu'il passa sa main dans sa chevelure. Elle avait l'impression de n'être jamais partie, qu'elle venait juste de se réveiller d'un vilain cauchemar et que Jesonn la réconfortait. Avant l'attentat du onze septembre ils avaient souvent l'habitude de partager ces longues étreintes. Le jour où elle avait appris le décès de son père, elle avait simplement raccroché le téléphone et dans un mutisme complet elle s'était simplement rassise dans le canapé, dans les bras de Jesonn sans pouvoir verser une larme. Jesonn n'avait pas posé de question et ils étaient restés ainsi pendant deux bonnes heures. Là, c'était différent. Elle n'était pas triste, du moins, Austin se remémorait sans le vouloir de nombreux souvenirs aux côtés de son époux, mais elle avait plus l'impression d'être heureuse que triste. Si elle faisait un bilan, elle en avait fini avec cette mission au Moyen-Orient, elle avait revu Callum aujourd'hui et son mari. Elle n'était certainement pas sûre des sentiments qu'il pouvait encore avoir à son égard, mais finalement ne l'avait-il pas embrassée ? Austin n'avait jamais été le genre de fille fan des signes, du romantisme, des films et livres à l'eau de rose, enfin jamais jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse de Jesonn, alors ce baiser pouvait bien avoir une certaine valeur pour elle. Il était comme une oasis en plein désert, elle ne l'avait pas vu venir, mais elle espérait de tout son coeur que ce n'était pas qu'un simple mirage...
« Tu es rentré à la maison. »
Sa voix était plus douce qu'elle l'avait été dans l'appartement. Austin voulut caresser de ses mains le visage de Jesonn, mais alors qu'elle déplaçait sa main droite elle sentit quelque chose sous le haut de Jesonn. Curieuse de savoir quel bijoux pouvait bien porter Jesonn, qui, il y a cinq ans était plutôt réticent à toutes sortes de bijoux et ne tolérait que de porter une montre. Austin passa sa main par le col de Jesonn et attrapa une chaîne. Elle ne s'était pas rendue compte à quel point sa main devait être froide après avoir attendu dans le froid, elle ne s'en rendit compte que lorsque Jesonn frissonna à son contact. Austin observa la chaîne dans sa main, un pendentif semblait y être accroché et lorsqu'elle l'eut en main aucun mot ne sortit de sa bouche, qui d'ailleurs, devait dessiner un joli "O" bien rond. L'alliance. Finalement, il ne l'avait pas oublié, elle avait toujours été auprès de lui. Quelques larmes s'échappèrent des yeux d'Austin, qui regarda en l'air pour qu'elles cessent de couler, même si cela ne devait pas être la meilleure manière pour arrêter de pleurer. Elle ne put s'empêcher d'échapper un petit rire, se rendant compte de sa stupidité, comment pouvait-elle avoir autant perdu confiance en Jesonn. Cette fois elle regarda sans aucun détour Jesonn dans les yeux, même si elle devait avoir les yeux rouges à cause de ses larmes, même si elle avait certainement l'air pitoyable, elle lui sourit, avec difficulté car elle avait perdu l'habitude depuis longtemps de sourire à quelqu'un.
« ...Je t'ai jamais quitté. »
Physiquement c'était bien sûr faux, le Moyen-orient ce n'est pas à côté, mais elle avait chaque jour pensé à lui et le fait qu'il ait toujours gardé sur lui l'alliance c'était comme-ci un petit bout d'elle était restée à ses côtés. Elle n'avait pas vraiment réfléchi à l'effet que pouvait avoir sa phrase, mais lorsqu'elle était avec Jesonn elle n'était pas capable de prévoir à l'avance : elle était elle, parfois maladroite mais sincère.
Jesonn A. Broling
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Mer 12 Jan - 21:17
“ JESONN & AUSTIN BROLING „ Deux agents du FBI ♦ quatre années de mariage ♦ cinq années de séparation ♦ deux attentats ♦ rien n'a changé.
Il avait été amoureux d’elle toute une partie de sa vie d’adulte. Austin Thomas avait été la première femme depuis sa mère à avoir comprit comment l’apprivoiser. Au début pour lui cela n’avait été qu’un jeu. Il enchaînait les conquêtes sans importances, les coups d’un soir, sans volonté de lier sa vie à qui que se soit. Il était américain, célibataire et sortait premier de toutes les promotions qu’il intégrait. Il était suffisant et sur de lui, agaçant mais attachant, un vrai paradoxe humain. La première fois qu’ils s’étaient rencontrés Austin et lui, c’était dans les vestiaires de la Ferme, le centre de formation des agents du FBI, elle était entré par erreur dans le vestiaire des hommes, il était tôt ou tard selon le point de vu, et il était seul, les reins simplement drapés d’une serviette blanche. Elle avait rougie comme une vierge effarouchée et avait détourné les yeux presque aussitôt. Il l’avait trouvée attendrissante de naïveté. Et tout avait commencé ce jour là. Il avait eut envie d’elle sans comprendre que ce n’était pas que de son corps, plus ils apprenaient à se connaître et plus il se surprenait, dévoilant des trésors de patience dans la conquête de cette femme, lui qui à l’époque était encore jeune et fougueux. Elle l’avait changé, au point que faire d’elle sa compagne était devenu une obsession. Il était tombé amoureux d’elle avec réticence au début, s’avouer qu’il éprouvait des sentiments autres que de la camaraderie pour Austin avait été une chose des plus difficiles qu’il avait faite dans sa vie.
Retomber amoureux d’elle ne lui avait prit que le temps d’un battement de cœur. Son cœur l’avait reconnu avant que son esprit ne comprenne, son sang avait bouillonné dans ses veines, son cœur s’était affolé dès lors qu’il avait aperçu sa silhouette et ses cheveux tissés de fil d’or. Son cœur l’avait reconnu. Il était perdu. Il pensait que ses sentiments avaient été enterrés, qu’ils étaient morts lorsqu’elle l’avait quitté. Il s’était voilé la face. Cette histoire n’était pas finie, il n’avait jamais tiré un trait sur leur couple, sur elle, sur eux. Il avait suivit l’élan de son cœur, il ne pouvait pas la laisser partir ainsi. Pas une fois de plus. Il avait ouvert la porte à la volée en se traitant de tous les noms. Il n’avait pas prévu qu’elle bascule dans ses bras, ni que sa bouche couvrirait la sienne.
Il prit le visage de la jeune femme entre ses mains. Le frôlement de ses doigts contre sa joue la fit frémir. Il approcha ses lèvres de la bouche d'Austin, s'en empara, s'y enfouit. Il sentit son cerveau basculer dans une sorte de gouffre. Nouant les mains autour de sa nuque elle se plaqua contre lui. Il laissa ses doigts glissés de sa joue à ses cheveux, retrouvant la sensation de ses mèches soyeuses, ses mains stoppèrent leurs courses et se saisirent délicatement de sa nuque pour approfondirent se baiser. Délicatement ses doigts se mirent à pétrir sa nuque, légèrement, doucement, révélant des points sensibles dont elle ne se rappelait pas l'existence. Il changea l'angle du baiser, comme s'il expérimentait une nouvelle technique, et le plaisir céda la place au désir. Elle resserra son étreinte comme pour se fondre en lui. Le rythme du pouls de Jesonn s'accéléra et son sang incendia ses artères. Il la maintint ainsi un long moment jusqu'à ce qu’ayant retrouvé son équilibre, il la repousse légèrement les mains tremblantes. C'était comme si rien n'avait changé. Il était hors d'haleine, il s'éclaircit la gorge. Il avait vraiment, vraiment, besoin de s'asseoir. Elle le regarda fixement, il y avait encore de la peur dans ses yeux, une peur dont il se savait la cause, elle avait peur d'un nouveau rejet.
« Tu es rentré à la maison. » Souffla t-il pour la rassurer autant que pour lui-même. Elle était rentrée. Elle était vivante comme le témoignait les battements de son cœur contre sa poitrine. Il était heureux, heureux de sa présence. Heureux de la fin de cette période de transition entre la vie sans elle. Il ne l’avait jamais oublié. Et lorsqu’elle était dans la même pièce que lui, il avait tendance a croire que rien n’était arrivé, qu’ils étaient toujours heureux ensemble, qu’il n’y avait jamais eut de 11 septembre et cette journée qu’il avait passé à la chercher, avec la certitude de l’avoir perdue. Elle était rentrée et c’était comme si rien ne s’était passé. Il avait voulut vivre sans elle et n’avait fait que survivre. Jusqu'à ce que Loraline rentre dans sa vie. il savait qu’il était en train de faire une erreur, mais Austin était sa femme, il l’avait trompé cinq à dix fois en cinq ans, jamais il n’avait aimé comme il l’aimait elle. Austin avait besoin de lui, aussi s’employa t-il a chassé le sentiment de culpabilité qui fleurissait en lui. Lorsque sa main se glissa dans le col de sa chemise il sentit son sang bouillonné dans ses veines, comme avant. Une caresse qui le fit frissonné, comme toujours, elle sous estimait le pouvoir qu’elle avait sur lui. Il sentit le métal froid quitter la chaleur réconfortante de son torse. Non, il ne l’avait jamais quitté. Il avait songé la jeter dans une rivière, ou dans un lac. Il n’avait jamais pu, son geste s’était toujours figé. Parce que cette alliance était la seule chose qu’ils leurs restaient de l’autre. Elles formaient une paire unique, simple mais parfaite. Il n’avait pas pu.
« ...Je t'ai jamais quitté. »
Sa gorge se noua. Si, elle était partie parce qu’il l’avait fait fuir, tout comme il avait essayé de faire fuir Loraline et toutes celles qui s’étaient entichées de lui. Mais elle était revenue. Il posa doucement son front contre le sien, ne pouvant détacher ses yeux des siens. Elle était revenue. Doucement il effleura son bras du bout des doigts.
« Rentrons. Il fait froid dans le couloir. » Souffla t-il en entrelaçant leurs doigts. Il avait remarqué les bleus sur ses bras, elle n’avait pas enfilée sa veste. Il ferma les yeux pour se ressaisir lorsqu’il lui tourna le dos pour l’entrainer dans son appartement. Il reprit ses lèvres lorsqu’il la poussa dans la salle de bain, elle avait besoin d’ôter la fatigue et la poussière du désert de son corps. Il lui prêta des vêtements, un geste qui était autrefois une habitude et s’activa à préparer le dîner. Elle avait l’air épuisée et lorsqu’elle revint s’asseoir dans le salon elle semblait plus détendue. La chaudière diffusait une chaleur sèche dans l’appartement, si bien qu’elle n’avait enfilé que le long tee-shirt de Jesonn qui lui arrivait aux genoux. Il avait oublié à quel point elle était petite et menue. Il lisait la fatigue dans ses yeux, pourtant elle le fixait depuis le canapé, ne le quittant pas des yeux, luttant contre le sommeil. Il prépara de la soupe réchauffé et sortit quelques boites de chinois qui dormaient dans le réfrigérateur, alors qu’il allait saisir deux bières un douloureux souvenir se rappela à lui. Avant les attentats, ils voulaient avoir un bébé. Elle avait arrêté l’alcool à cette époque, non pas qu’elle eut but beaucoup, mais ils mettaient toutes les chances de leurs côtés, Jesonn avait arrêté de fumer et il buvait moins, le soda avait remplacé la bière le soir en rentrant du boulot, et s’ils avaient jusque là fait énormément l’amour, cela avait été « pire » ensuite. Ils avaient bousillés le sommier de leur lit. Ses yeux se perdirent dans le vague, elle le remarqua car bientôt sa main vient se nicher dans sa nuque, le ramenant à la réalité. « Je…. » Il comprit qu’elle avait saisit la cause de son malaise et posa un doigt sur sa bouche pour le faire taire. Il entrevit à nouveau ses bleus. « Mon dieu, qu’est ce que j’ai fais ? » souffla t-il en caressant une marbrure sur sa peau hâlée. « Comment ai-je pu nous faire ça ? »
Austin Thomas-Broling
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Sam 29 Jan - 22:57
Jesonn & Austin
L'amour ne regarde pas avec les yeux, mais avec l'âme ▬ Shakespeare
Austin avait oublié à quel point être avec la personne qu'on aime pouvait faire du bien. D'ailleurs elle devait avoir complètement oublié à quoi le bonheur pouvait bien ressembler. C'est pourquoi lorsque Jesonn intensifia leur baiser, Austin perdit tout contrôle. Son coeur s'emballa, son corps se serra contre le sien et son souffle devint saccadé. Les mains de Jesonn s'étaient faufilées jusqu'à la nuque de la jeune femme, elles irradiaient de chaleur et cela ne fit qu'augmenter l'intensité de cette étreinte. C'est Jesonn qui reprit le contrôle de soi le premier et mit fin à ce baiser en repoussant doucement Austin. Son geste déstabilisa légèrement Austin, désirant à présent retrouver les lèvres de son époux. Elle hésitait, ne savant pas vraiment comment interpréter le geste de Jesonn.
« Rentrons. Il fait froid dans le couloir. »
Il avait pris sa main, et entrelacés leurs doigts. Cela fit sourire Austin et la rassura en même temps. La poigne de Jesonn était sûre et sa peau douce, elle le suivit à l'intérieur de l'appartement redécouvrant d'un nouveau regard le lieu. Tout lui semblait plus intense, leurs deux mains entrelacées lui donnait plus de force pour finir cette journée, pour lutter contre la fatigue. Austin déposa son sac non loin de la porte d'entrée et suivit Jesonn dans son appartement. Il avait l'air sûr de lui, il contrôlait la situation et depuis longtemps, Austin avait l'impression de pouvoir compter sur quelqu'un, de pouvoir se reposer sur les épaules de Jesonn. Elle le suivait docilement jusqu'à ce qu'il l'emmène dans la salle de bain. Avant de fermer la porte, il déposa dans la pièce quelques vêtements et déposa sur ses lèvres un baiser qui prit de cour la jeune femme. Une fois la porte fermée, Austin se surprit elle-même, dans le miroir, un sourire aux lèvres comme une adolescente qui venait d'embrasser pour la première fois son amoureux. Austin se débarrassa de ses vêtements un à un, les laissant tomber au sol. La jeune femme resta un bon quart d'heure sous la douche, laissant couler l'eau chaude sur son corps. Une fois entourée d'une serviette, elle avait l'impression d'avoir fait disparaître tous ses malheurs, ou presque. La fatigue était toujours présente, mais ses membres étaient moins engourdis qu'auparavant. Ses yeux étaient petits, et la fatigue se lisait sur son visage, Austin examina les quelques vêtements que Jesonn lui avait laissés et enfila un tee-shirt. Il faisait bon dans l'appartement, et elle décida que le tee-shirt suffirait. Il sentait encore l'odeur de Jesonn, cela lui rappela les nombreuses journées qu'elle avait passées dans ces tee-shirts : elle s'y sentait à l'aise et en sécurité, même s'ils étaient bien trop grands et trop larges pour elle.
Lorsqu'Austin revint dans la pièce principale, Jesonn était occupé dans la cuisine. Elle le laissa à ses occupations et alla s’asseoir dans le canapé. Le regardant depuis le canapé, elle luttait contre le sommeil, ses paupières tentaient en vain de se fermer : à chaque fois Austin les rouvrait. Elle ne pouvait pas laisser le sommeil prendre le dessus, c'était peut-être stupide mais elle avait peur de se réveiller et de réaliser que tout cela n'était pas réel. Quelque fois Jesonn relevait le regard pour la regarder, et à chaque fois son coeur s'emballait. Dans le fond, cela la rassurait : elle l'aimait toujours, elle était toujours irrémédiablement amoureuse de Jesonn. Austin sentit une délicieuse odeur de soupe venir jusqu'à elle, son ventre gargouilla. La jeune femme se leva lorsqu'elle se rendit compte que Jesonn ne bougeait plus, il semblait hésiter devant le réfrigérateur. Il ne l'entendit pas arriver, car il ne sortit de sa torpeur que lorsqu'elle déposa dans son cou sa main. Elle remarqua les bières et elle saisit alors l'hésitation qu'avait eu Jesonn. Elle aurait voulu le rassurer par un sourire, mais elle ne fit que fermer le frigo et lorsqu'il voulut dire quelque chose, Austin l'en empêcha en déposant un doigt sur sa bouche.
« Mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ? »
Les paroles de son époux désarçonna la jeune femme, elle comprit de quoi il parlait lorsqu'elle suivit son regard : il caressait à présent un des hématomes qui se trouvait sur son avant-bras droit.
« Comment ai-je pu nous faire ça ? »
Austin en resta bouche bée, elle n'avait pas imaginé qu'il penserait que tout cela était sa faute. Elle était paniquée à l'idée qu'il la fuit, qu'il ait envie d'oublier tout cela, de faire finalement une croix sur son passé, elle avait peur que tout cela l'effraie. La jeune femme mit son bras dans son dos, elle ne voulait pas le voir souffrir à cause de ça. Ce n'était rien. Surtout par rapport à ce qu'elle avait endurer durant ces cinq ans. Elle fuyait à présent le regard de Jesonn, elle ne voulait pas lire dans ses yeux : elle avait tellement peur d'y voir quelque chose qui ne lui plairait pas... Elle avait tellement honte d'avoir tous ces hématomes, elle avait honte de les lui montrer. Austin ne savait pas comment réagir, comment répondre à ces questions. Elle aurait suivit son instinct, elle aurait fait comme lors de son infiltration : elle aurait fait tout pour changer de conversation, attirer l'attention sur autre chose, elle aurait pu lancer des regards langoureux et aurait finalement attirer contre elle Jesonn. Seulement cet instinct-là appartenait à Nelchaël, c'était le seul moyen dont elle disposait pour se sortir d'une mauvaise posture. Et Austin ne voulait plus rien avoir en commun avec cette personne qu'elle avait feint être pendant cinq ans. La jeune femme inspira profondément et fit disparaître toutes ces pensées.
« Non. Qu'est-ce que je t'ai fait, moi... »
Elle aurait aimé penser lui dire que cela avait servi, elle avait l'impression de le retrouver comme il avait été avant l'attentat du onze septembre. Mais elle ne pouvait pas se pardonner le fait qu'elle lui avait demandé de la tuer, même fictivement... Elle ne parvenait pas à penser qu'elle avait été capable d'abandonner l'homme qu'elle aimait aussi facilement. Austin ne supportait pas de penser au jour où Jesonn avait dû subir tous ces interrogatoires, alors qu'elle se trouvait derrière la vitre sans teint... Elle n'avait pas eu le courage de faire cesser tout cela, on lui avait promis qu'il n'irait pas en prison. Austin s'était écartée de Jesonn, elle avait l'impression d'être un monstre.
« Comment ai-je pu laisser les gens penser que tu étais un assassin... »
Jesonn était tout sauf un assassin, il était si... doux, si aimant et si protecteur avec elle... Austin était à présent appuyé contre le plan de travail, elle tenait sa tête entre ses mains incapable de regarder Jesonn. Il n'était coupable de rien, c'était sa faute à elle. Elle lui avait caché la demande de mutation qu'elle avait faite, elle lui avait demandé quelque chose d'inhumain à faire et elle l'avait abandonné... Austin se sentit encore plus coupable de revenir comme ça dans sa vie, comme si de rien n'était. C'était tout à fait son droit de l'abandonner à son tour, elle ne devait pas en vouloir à Jesonn de lui demander de partir s'il le faisait...
Jesonn A. Broling
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Mer 16 Mar - 10:52
“ JESONN & AUSTIN BROLING „ Deux agents du FBI ♦ quatre années de mariage ♦ cinq années de séparation ♦ deux attentats ♦ rien n'a changé.
TROIS ANS PLUS TOT
Tout ce qui lui restait de sa femme s’était les photos qui tapissaient les murs de son salon. Souvenirs d’un bonheur ternit trop tôt par des fanatiques mais aussi part ceux qui avaient brisés Jesonn alors qu’il n’était qu’un enfant. Des photographies usées par les déplacements, les crises de colère et les années, certaines étaient abimés à l’image de celui qui passait parfois des heures à les contempler. Ce soir était l’un de ses soirs où le sommeil le fuyait une fois de plus. Assit en tailleur à même le sol, le dos appuyé contre le canapé il regardait ces clichés venus d’un passé qui lui semblait bien lointain. Qui était cet autre lui sur papier glacé qui souriait, heureux comme jamais ? Qui était cet homme qu’il avait perdu de vu en chemin ? Où était passé l’être blessé et solitaire qu’il était aujourd’hui redevenu ?
« Comment ai-je pu nous faire ça ? » Confia t-il à la nuit alors que Callum frottait son museau contre le visage humide de larmes de son maitre. « Comment ? » Il caressa machinalement le chien, le repoussant légèrement incapable de supporter la moindre marque de compassion et de tendresse alors que les pires cauchemars de son existence l’assaillaient de nouveau. Comment avait-il pu repousser la femme qu’il aimait ? Comment ? Il y avait une explication fort simple à tout ceci, il n’avait pas besoin d’avoir fait plusieurs années d’études pour le comprendre. Jesonn avait une vision noircie de l’amour, pervertie aurait été un mot plus juste. Il avait comprit très jeune que l’amour était violent, et faisait mal, très mal. Il avait été violé. Plusieurs fois. Alors qu’il était incapable de se défendre, alors qu’il n’était qu’un adolescent. La majorité des gens associaient l’amour aux rapports sexuels. Pour Jesonn l’amour avait longtemps été synonyme de douleur, de perversion, d’angoisse. Lorsqu’il avait cru l’avoir perdu, il s’était sentit brisé, perdu… et la folie avait reprit corps dans son esprit. Il avait mit plusieurs années à se reconstruire un équilibre précaire… et il avait sombré définitivement dans la peur, dans la folie lorsqu’Austin avait disparu une journée entière de son existence. Elle était son équilibre, sa vie, son futur. Mais la peur avait été trop forte. Prostré sur le sol de l’appartement qu’il occupait depuis peu à Seattle. Il avait fuit sa vie en Virginie, fuit ses souvenirs, les accusations de meurtre, le regard de ses collègues. Il avait surtout voulu fuir Austin, et tous ses endroits qui ne faisaient que raviver sa douleur, sa folie. Ils avaient fait des projets de nombreux projets, des projets qu’il n’arrivait pas oublier, malgré son changement radical de vie.
SIX ANS PLUS TOT
Jesonn tenait ses mains entre les siennes, assit l’un en face de l’autre sur le matelas de leur lit conjugal, ils attendaient. Le silence n’était pas oppressant, il ne l’avait jamais été entre eux. Il promenait doucement son pouce à l’intérieur de sa paume, l’apaisant par ce simple frottement à la fois doux et intime. Il lui sourit lorsqu’elle pressait sa main contre la sienne et se pencha pour caresser sa bouche de ses lèvres.
« Je t’aime. » Souffla Jesonn en gardant son front appuyé contre le sien. « Je t’aime tellement. » « Il était tant que tu t’en rendes compte à présent que tu ne peux plus te défaire de moi. » Plaisanta t-elle, pourtant il lisait dans ses yeux qu’elle était émue de sa déclaration. Jesonn n’était pas un adepte des grandes déclarations et elle savourait ses moments où il se confiait au sujet de ses sentiments. « Quoi qu’il se passe Jesonn… Quelque soit le résultat de ce test … » Il posa sa bouche sur la sienne pour la faire taire. « Ne dis rien… » Souffla t-il en caressant sa joue. « Tu es la femme que j’aime. Un enfant serait… la plus grande joie de ma vie… Mais tu es la femme que j’aime et c’est suffisant à mes yeux. Nous réessayerons mais ne culpabilise pas si le test est négatif. Cela ne changerait rien à ce j’éprouve pour toi. » Alors qu’il la rassurait le minuteur sonna sur la table de chevet, il le coupa d’une tape bien placée et tout deux regardèrent en direction de la salle de bain. « Tu veux que je vienne avec toi ? » Elle secoua la tête négativement et se leva, vacillante. Ils voulaient tellement un bébé. Mais combien de fois avaient-ils eut de faux espoirs ? Lorsqu’il ne la vit pas revenir immédiatement, il comprit. Il la trouva prostrée sur le carrelage, pleurant silencieusement, il se baissa et la prit dans ses bras. « Je suis désolée » Sanglota t-elle en s’accrochant à ses épaules. « Chut… Tu n’y es pour rien… Calme toi mon amour, calme toi… »
DE NOS JOURS
« Non. Qu'est-ce que je t'ai fait, moi... Comment ai-je pu laisser les gens penser que tu étais un assassin ? » Murmura t-elle atterrée en caressant sa joue. Instinctivement il la prit dans ses bras, la serrant fort contre lui, comme pour s’assurer qu’elle était bien là. « Parce que je suis un assassin… J’ai signé la mort de notre couple… J’ai enterrée notre histoire… Si tu savais comme je suis désolée Austin … Pardonne moi. » Presque religieusement il déposa un baiser dans la paume de la main qui s’était nichée sur sa joue. Ses lèvres avaient la légèreté d’un papillon pourtant il y avait dans ce geste un urgent besoin de la sentir contre elle. Jesonn baissa la tête pour laisser courir ses lèvres le long de sa gorge. Des frissons brûlants et glacés à la fois lui parcoururent l'échine, il savait qu'il était en train d'aller trop vite, mais il avait besoin de ce contact, après cette si longue séparation, il avait besoin, soif d'elle.
« Je ne veux pas faire une autre erreur... » Souffla t-il alors que ses mains caressaient sensuellement son dos. Cela faisait trop longtemps qu'ils avaient été séparés l'un de l'autre et à nouveau il ressentait cette impérieux besoin d'elle qui lui était si familier autrefois. Il ne voulait pas la brusquer, mais il avait besoin d'un instant fugitif de tendresse, le sexe signifiait quelque chose pour lui. Dès lorsqu'il avait prit la décision de la quitter... il n'avait plus posé la main sur elle. Il lui prit le visage entre ses mains, ébranlé lui-même par l'effet que la jeune femme produisait sur son corps, son esprit, et surtout sur son âme. Il la contemplait, cherchant sur ses traits une raison, une réponse. Et il recouvrit une nouvelle fois sa bouche de la sienne. Quand enfin il comprit à son tour qu'il était en train de basculer, il relâcha son étreinte et reposa un moment son front sur celui d'Austin. « J'ai envie de toi Austin. Mais je ne veux pas commettre une autre erreur... Tu me fais perdre le contrôle de moi-même. » Jesonn posa les mains sur son visage, enveloppant ses joues dans ses paumes calleuse, lui frottant de ses pouces les lèvres et les pommettes avant de plonger ses doigts dans sa chevelure. « Je t'aime... Empêche-moi de te brusquer... Je ne veux pas te faire de mal... Plus maintenant. »
Austin Thomas-Broling
❞ agent des meurtres en séries
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING Sam 9 Avr - 19:32
Jesonn & Austin
L'amour ne regarde pas avec les yeux, mais avec l'âme ▬ Shakespeare
Malgré l'évidence des évènements dans la tête d'Austin, malgré le fait qu'elle était convaincu de sa faute, Jesonn réussissait à la faire douter. Sa voix douce tentait de la convaincre que c'était uniquement sa faute, que le seul coupable c'était lui et pas elle.
« Parce que je suis un assassin… J’ai signé la mort de notre couple… J’ai enterrée notre histoire… Si tu savais comme je suis désolée Austin … Pardonne moi. »
Austin s'était abandonnée dans les bras de Jesonn, elle était sereine, les bras de son époux étaient sa seule maison. Elle ne tolérait pas le fait qu'il veuille prendre tout sur lui, mais à cet instant la force et les mots lui manquèrent. Même si cela avait été la faute de son mari, Austin le lui aurait pardonné. Elle lui aurait tout pardonné, même le pire, parce qu'elle l'aimait et il était absolument tout pour la jeune femme. Elle n'était pas d'accord avec ce qu'il avançait, elle non plus n'avait pas tout fait pour ressouder leur couple, elle avait voulu lui donner un peu plus d'espace pensant que c'était ce qu'il désirait. Puis il ne rentrait que très tard le soir, lorsqu'elle était alors assoupie, et les soirs où le bruit de la porte la réveillait elle simulait son sommeil, ne sachant comment faire face à cette situation qui s'était peu à peu installer dans le quotidien de leur couple. La jeune femme avait toujours aimé ces moments de calme, durant lesquels elle fixait sa respiration sur celle de Jesonn. Elle avait alors l'impression de ne faire plus qu'un avec lui.
Les lèvres de Jesonn déposèrent un baiser dans la paume qu'Austin avait délicatement déposée contre sa joue. Chacun des gestes de Jesonn, lui rappelait de nombreux souvenirs, chacun de ses gestes lui rappelait comment elle l'aimait et comment il la connaissait si bien. Ce geste affectueux s'en suivit d'autres baisers, cette fois placés dans le coup de la jeune femme. Elle le laissa faire, ne pouvant ni résister ni repousser l'homme qu'elle aimait. Chacun de ses baisers était délicat, pourtant ils devenaient de plus en plus nombreux et le souffle d'Austin commença à s'accélérer à chaque nouvelle caresse. La jeune femme ne bougeait que très peu, le désir était là et pourtant elle avait l'impression de ne plus savoir si prendre. On pourrait penser que l'amour ce pourrait être comme le vélo, il suffit de s'y remettre et on y arrive à nouveau, mais à ce moment-là Austin était plutôt dépassée par l'effet que Jesonn avait sur elle.
« Je ne veux pas faire une autre erreur... »
Austin avait pensé à des possibles retrouvailles avec Jesonn et elle n'aurait jamais imaginé rester aussi passive avec lui. Les paroles de Jesonn passèrent inaperçues aux oreilles d'Austin, elle réalisait peu à peu la chance qu'elle avait de pouvoir le serrer dans ses bras. Elle avait la sensation que sa tête comme son coeur allaient exploser, la situation devenait presque irréaliste aux yeux de la jeune femme, malgré tous les gestes et toutes les paroles de Jesonn elle ne parvenait pas à croire qu'il pouvait encore la désirer, malgré ses cernes, malgré son tin pâle et malgré le fait ...qu'elle ait pu passer des nuits dans les bras d'un autre homme. Ses pensées furent complètement interrompues par un nouveau baiser, cette fois beaucoup plus épris de désir. Austin eut à peine le temps de savourer ce baiser que Jesonn s'écarta, déposant son front contre le sien. Il paraissait résister, hésitant entre l'envie de l'embrasser et l'envie de la ménager. A-vrai-dire, quoi qu'il pourrait faire Austin n'aurait pas assez de force pour allait à son encontre. Elle avait retrouvé la seule chose qui comptait pour elle, elle l'aimait, le désirait et elle souhaitait tout faire pour que Jesonn lui pardonne et la garde avec lui.
« J'ai envie de toi Austin. Mais je ne veux pas commettre une autre erreur... Tu me fais perdre le contrôle de moi-même. Je t'aime... Empêche-moi de te brusquer... Je ne veux pas te faire de mal... Plus maintenant. »
Ces paroles furent pour elle comme un électrochoc. Elle n'avait plus l'habitude de temps d'honnêteté, et puis les paroles de Jesonn firent réaliser à Austin qu'il y avait encore une chance pour leur couple. S'il la désirait toujours autant, c'est tout ce qu'il comptait, elle ne voulait pas être un fardeau pour lui, elle ne voulait pas qu'il prenne soin d'elle par pitié ou tout juste parce qu'elle portait son nom. Elle ne voulait être à la charge de personne. La vue d'Austin se brouilla. Ces trois petits mots, Jesonn lui avait souvent dit lors de moments inoubliables. C'était ce qui rendait le tout magique. Et chaque jour à ses côtés l'avait été. Comme-ci, par ces quelques mots Austin avait retrouvé de l'énergie et elle parla à nouveau, rompant le mutisme dans lequel elle était restée jusque là.
« Jesonn, je t'aime. Je t'aime tellement... »
Jamais il ne lui ferait du mal, il n'en était pas capable, Austin le savait. Elle avait confiance en lui, comme lui avait confiance en elle. Et l'équation que faisait son désir pour Jesonn et le fait que Jesonn lui faisait comprendre qu'elle contrôlait la situation, la fit encore plus facilement perdre tous ses moyens. Le touché des doigts de Jesonn sur ses lèvres stimula son désir pour lui. De manière soudaine, sur la pointe des pieds elle hissa ses lèvres jusqu'à celles de son époux, l'embrassant sans retenue. Ses mains se faufilèrent sous le tee-shirt de Jesonn, caressant son dos Austin se pressa contre lui. Austin n'avait pas eu de nombreux amants avant Jesonn, au contraire ils avaient été très peu. Le sexe n'était pas quelque chose qui rendait à l'aise la jeune femme et pourtant lorsqu'elle et Jesonn avaient fait l'amour pour la première fois, elle avait eu l'impression de goûter au paradis.
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Sujet: Re: i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING
i shouln't love you again but... ☂ pv AUSTIN THOMAS BROLING
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