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 |  Sujet: Noah ♣ il y a toujours de l'espoir Ven 26 Nov - 11:49 | |
|  © mymz« Noah Carter Gallahan » « ever ever after »
Quand Noah est né, il a atterrit dans une famille déjà composée de trois enfants et comme si ça ne suffisait pas, trois autres ont suivit. Famille nombreuse, très nombreuse donc. Noah s’est toujours très bien entendu avec tous les membres de sa famille et a des valeurs familiales bien ancrées. Toujours présent pour tout le monde et prêt à tout, il aimerait tout de même qu’on lui lâche un peu la grappe de temps en temps. Après tout, il n’a plus six ans. Ceci dit, il tient beaucoup à eux et ne les exclura jamais de sa vie. Car c’est avec eux et grâce à eux qu’il a aussi pu traverser des épreuves difficiles. Aujourd’hui, c’est lui qui est père et personne ne pour le nier, il agit comme son propre père qui était un modèle pour lui. S’il était encore vivant, il serait fier de lui. Ceci dit, le jeune homme a toujours tendance à en faire un eu trop. Trop protecteur comme on dit. Et ce n’est pas seulement avec ses enfants qu’il l’es, sa petite amie et ses proches subissent le même sort. Mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime, Noah ! Mais ce besoin remonte certainement à des faits anciens aussi que son métier qui le lui rappelle tous les jours. Personne n’est à l’abri et un drame peut subvenir n’importe quand. Alors oui, il a ses raisons. Noah est donc quelqu’un d’humain, comme vous et moi, et même s’il se fond facilement dans la masse de par son charisme, il lui arrive aussi de s’énerver. Trop souvent même. Il ne se contrôle pas toujours, c’est impulsif et c’est comme ça. Quand quelque chose ne va pas, il a tendance à se renfermer dans son travail et à ne plus parler à personne. Ce ne sera que quand il se sentira prêt qu’il ira arranger les choses. Car ça non plus, il ne sait pas le faire, rester avec quelque chose sur la conscience. Enfin sauf si ça le touche de trop près. Car tout le monde a ses secrets non ? A côté de ça, Noah est un fan inconditionnel de U2, en fait, de musique en général. Il ne raffole pas de chocolat en revanche, les bonbons, ça oui ! Il en a toujours avec lui, dans sa voiture, dans le premier tiroir de son bureau, dans sa poche, sur sa table de nuit, sur la dernière étagère de l’armoire dans la cuisine – car n’oublions pas qu’il faut laisser ces friandises hors de portée des enfants ! Quand il y a de l’orage, c’est le premier à aller s’accouder au rebord de la fenêtre pour observer le spectacle. Il adore regarder de vieux films tard le soir, Heather dans ses bras. Dès qu'il a du temps devant lui, il s'affaire à préparer de bons petits plats pour sa famille. C'est d'ailleurs toujours lui qui cuisine pour Thanksgiving, Noël ou autres réceptions familiales. Un vrai cordon bleu. Son frère regrette d'ailleurs parfois de ne pas l'avoir à ses côtés dans son restaurant. Il aime faire des surprises, se montre toujours souriant – dans la mesure du possible. Parfois, il est un peu trop pris par ses histoires au boulot et en fait une affaire personnelle mais avec le temps, il est arrivé à se contrôler. Il a été très affecté par la mort de son ex femme, mais aujourd'hui, il va de l'avant et va beaucoup mieux.
« let's write something down »
Bienvenue ici Agent Noah Gallaway. Ma première question sera toute simple. Parlez-moi un peu de votre vie. Votre enfance, vos parents…
« On croit que parler de notre famille, c’est simple. Oui, ça l’est, mais c’est long quand on a tant de monde à décrire. J’ai trois frères et trois sœurs. Mes trois frères sont tous les trois plus âgés que moi et donc par conséquent, mes sœurs sont plus jeunes. Ceci dit, il n’y a pas tant d’années qui nous séparent tous les six. Le cadet, Stephan, a actuellement trente-quatre ans tandis que la benjamine, Mary, vient de fêter ses vingt-cinq ans. Et oui, mes parents ne sont pas ennuyés comme vous pouvez le voir. J’ai grandi en Australie près d’une plage où j’ai appris à surfer. C’est mon frère qui me l’a appris. Quand à ma mère, elle m’a appris à cuisiner. J’ai toujours été fasciné par ça. Bien que nous soyons une famille nombreuse, je ne me suis jamais vraiment senti oppressé par ça. Enfin sauf peut-être aujourd’hui, parce que je ne suis plus un gamin ! Mais je sais que j’ai toujours pu compter sur eux et que ça continuera comme ça. Ça m’a permis de garder les pieds sur terre et de ne pas m’effondrer à chaque malheur. Au lycée, j’avais plutôt la cotte auprès des filles. Sportif et surfeur bien bronzé, il faut dire qu’il n’en fallait pas plus pour toutes les faire craquer. A la mort de mon père, j’avais vingt ans, on est venu s’installer ici, à Seattle. J’ai alors commencé des études de droits et c’est sur le campus que j’ai rencontré Kylie. Elle m’a aussitôt tapé dans l’œil. Je dois avouer que je n’ai pas mis longtemps à la séduire. Et un an plus tard, nous étions mariés. Vous trouvez que ça a été vite ? D’un certain sens, oui. Mais quand on est sûr d’aimer quelqu’un, à quoi bon attendre, n’est-ce pas ? C’est d’ailleurs deux ans après ça, en 2003 que mon fils, Lukas, est né. Ça nous a encore plus soudés et puis je venais tout juste de finir de mes études et de trouver un boulot en tant qu’agent au FBI. Rien ne pouvait plus se mettre en travers de notre chemin. C’est ce que je croyais, c’est ce que j’aurais voulu qu’il se passe. Mais quand elle est revenue dépitée d’un simple rendez-vous chez le médecin et qu’elle m’a annoncé qu’elle avait un cancer des poumons, tout autour de moi s’est écrouler. C’est fou quand même, elle n’avait jamais touché à une cigarette de sa vie ! Elle était saine, complètement saine. Pourquoi elle ? Pourquoi donc est-ce qu’on avait besoin de me l’arracher. C’était il y a deux ans et demi et … Je préfère ne pas en parler si vous voulez bien. Mais je me suis repris. J’ai rencontré une autre femme, Heather, nous avons une fille ensemble. Et puis je suis toujours là, même si je sais que mes jours sont comptés. »
Parlons maintenant de ce qui s'est passé il y a maintenant deux ans. Étiez-vous dans le bâtiment ? Que s'est il passait pour vous à ce moment-là ?
« Je ne sais pas si j’ai eu de la chance ou non. Sur le moment même, j’aurais voulu périr dans cet horrible accident. Vous devez vous dire que j’ai perdu la tête et que je ne sais pas ce que je dis. C’est vrai, aujourd’hui je suis bien content de ne pas y être resté. Mais dans les jours qui ont suivi l’attentat, oui, je regrettais de ne pas y être resté. Vous voulez des raisons, c’est ça ? … Je ne me confie pas facilement vous savez, je suis plutôt du genre à tout garder pour moi, surtout cette partie là. Pour le peu que j’en parle, à chaque fois, le trou béant dans ma poitrine se rouvre. Ça ne faisait que trois mois que ma femme, Kylie, venait de s’en aller. Et la seule chose que j’étais capable de faire, c’était de travailler. Même mon fils, je l’avais envoyé chez l’une de mes sœurs. Je n’étais plus capable de rien, sauf de me renfermer. Ce jour là, je ne sais par quel moyen, mais j’ai trouvé la force de me lever de mon bureau et d’aller au café d’en face pour prendre vite fait un cappuccino. Je ne sais pas ce qui m’a pris, vraiment pas, cette envie m’était venue soudainement. Et j’étais sorti. Café en main, je m’apprêtais à ressortir de l’établissement pour retourner à mon bureau. Et c’est là que j’ai perdu pieds, j’ai ramassé une grosse masse en pleine figue, un bout de béton je suppose. Et je me suis réveillé sur un lit d’hôpital, avec une jambe cassée jusqu’à la hanche, des bleus partout et cette énorme bosse en plein milieu de mon front. »
Sachant que des événements aussi horribles peuvent arriver tous les jours, pourquoi avoir choisi ce métier ?
« Ce n’est pas une question de métier, comme vous le dites vous-même, ce type d’événement peut arriver tous les jours, n’importe quand, n’importe où. Prenons l’exemple du 11 septembre. Est-ce qu’il n’y a que des policiers et des pompiers qui sont morts ? Non, il y avait aussi le fleuriste du coin, de marchand de journaux dans son kiosk, le livreur qui amenait une livraison chez la femme qui trompait son mari. Ce n’est absolument pas une question de métier, il suffit de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Mais c’est vrai, le FBI est souvent la proie de terroristes. Mais ils n’aboutissent pas toujours. Tout simplement parce que c’est notre métier et que nous sommes plus intelligents qu’eux. Enfin … Parfois. Mais j’avoue avoir choisis ce métier sans avoir pensé aux risques. Parce que mon seul but est de mettre des criminels en prison. C’est pour ça que je suis devenu agent spécial au FBI, parce que même vingt ans après, un criminel peut être trouvé. Je sais qu’avec ce que je fais, des familles entière sont enfin en paix avec eux-mêmes simplement parce que le meurtrier de leur fille, leur cousin, leur femme, ou autre, est enfin en prison. C’est ça mon métier, apaiser les gens. Du moins j’espère. »
Avez-vous une enquête qui vous a marqué ? Aussi bien un très mauvais souvenir comme un happy-ending ?
« On nous répète tous les jours qu’il ne faut pas prendre les affaires trop à cœur. Il faut s’y impliquer, c’est vrai, parce que sinon, on n’aboutit à rien. Mais là, je reconnais m’être beaucoup trop impliqué. Mais vous verrez … il y a de quoi. Une jeune femme était entrée, déboussolée, dans nos bureaux ce jour-là … » FLASH-BACK « Excusez-moi, aidez moi, j’ai besoin de quelqu’un. » Avais-je entendu alors que j’étais occupé sur un dosser avec ma coéquipière, Sarah. Nous nous sommes regardés dans les yeux avant de se lever et de pousser la porte vitrée de la salle dans laquelle nous étions. Sarah s’est alors approchée da la femme, elle devait avoir la trentaine à peine. « Bonjour madame, est-ce que je peux voue aider ? » La jeune femme nous regarda alors à tour de rôle. « C’est vous qui vous occupez des vieilles affaires qui remontent à des années ? » C’est pas comme ça qu’on formule, mais c’est bien ça. Elle avait l’air paniquée, perdue, complètement en détresse. « Commencez par vous calmer madame, expliquez-nous ce qui va pas et on va s’occuper de vous. » lui dis-je tout en posant une main sur son épaule et la dirigeant vers notre bureau. Une fois installée, elle posa une photo sur la table. « C’est mon petit frère. Enfin c’était, je ne sais pas. Il a disparut il y a dix-huit ans. Je ne sais pas si on peut encore faire quelque chose aujourd’hui. Mais c’est son anniversaire, il aurait fêté ses vingt-cinq ans, je ne sais même pas à quoi il ressemble aujourd’hui. Mais j’ai besoin de mon frère vous savez, il était le seul à … » Et elle parlait, parlait, encore et encore. Elle nous expliquait tout, Sarah l’écoutait d’une oreille attentive alors que moi j’étais complètement ailleurs. Les mots entraient par une oreille et ressortaient par l’autre. J’avais les yeux fixés sur cette photo, la photo de cet enfant. FIN FLASH-BACK « Cet enfant, il ressemblait comme deux gouttes d’eau à mon propre fils, Lukas. Si ça m’était arrivé à moi, si mon enfant avait été porté disparu, j’aurais remué ciel et terre sans attendre aussi longtemps pour ressortir l’affaire. Je me rappelle avoir interrogé sa mère et l’entendre m’avoir dit qu’elle avait fini par perdre espoir. Je n’en avais pas cru un mot. Chaque fois que nous avions un suspect potentiel, je m’enflammait sur lui, l’accusant de tous les tors, coupable ou non. On a fini par me retirer l’affaire quand on a retrouvé le corps de l’enfant, sans vie, un simple squelette minuscule, et j’avais fondu en larmes. »
Pour finir, parlez moi de votre vie actuelle. Etes-vous marié ? Avez-vous divorcé ? Déménagé ?
« Après la mort de ma femme, après l’accident, je n’avais plus le cœur à rien. Mais j’ai rencontré Heather, lors de la soirée organisée aux familles des personnes qui avaient péri dans l’attentat. Au début, je ne pensais pas que je pourrais autant avancer. Nous sommes devenus amis, et ensuite nous sommes passés à l’étape suivante. Ça n’a pas été facile tous les jours avec Lukas qui n’accepte pas Heather. Mais ça s’est amélioré depuis que Lucy, notre fille est née. Elle n’a que trois mois et elle a les yeux de sa mère, ce n’est que du bonheur. Lukas se montre plus compréhensif et prend son rôle de grand frère très à cœur, ce que j’apprécie particulièrement. Si aujourd’hui tout est rose, je dois avouer avoir eu du mal au moment même, quand Heather m’a annoncé qu’elle était enceinte. Je ne lui ai plus adressé la parole pendant une semaine, avant d’enfin réaliser qu’elle aussi avait droit au bonheur et que … j’allais être papa, à nouveau. Malheureusement, je sais aussi depuis ce jour là que mes jours sont comptés, pour de vrai. Et c’est peut-être pour ça que je ne l’ai pas accepté directement. Je suis atteint d’une maladie héréditaire qui se manifeste entre vingt-cinq et trente ans. Les seules personnes à qui j’en ai parlé sont mes frères, eux aussi concernés. Mais je garde ce secret pour moi, afin de ne pas ternir les jours et le bonheur de celle que j’aime. »
Dernière édition par Noah C. Gallaway le Dim 28 Nov - 14:04, édité 14 fois |
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Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche^^
voilà j'ai finiiiii 
