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vous y croyiez-vous ?! ♦ Samuel

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MessageSujet: vous y croyiez-vous ?! ♦ Samuel vous y croyiez-vous ?! ♦ Samuel  EmptyMer 22 Déc - 20:16

vous y croyiez-vous ?! ♦ Samuel  Bannireamberjoseph

charlie & samuel

Une journée des plus monotone venait de se terminé, une fois de plus Charlie prit sa voiture pour rentrer chez elle après avoir passé le plus clair de son temps à classer de la paperasse. Ce qu'elle pouvait haïr ça ! Comme à son habitude elle allait vite dans les rues de Seattle, c'était presque devenu une habitude de rouler à cette vitesse pour elle, bien qu'elle soit flic, elle n'avait jamais vraiment apprécier la lenteur et ne se gênait pas pour enfreindre une ou deux règle du code de la route, c'était d'ailleurs les seules règles qu'elle était d'accord d'enfreindre, du moins lorsqu'elle était en service comme on dit. La voiture s'arrêta enfin dans l'allée de l'immeuble ou se trouvait l'appartement que Charlie habitait depuis maintenant quelques mois, elle en sortit, ouvrit le garage en face d'elle puis rentra la voiture à l'intérieur de celui-ci tout en songeant qu'il faudrait qu'elle pense à acheter une porte de garage électrique à l'occasion. La jeune femme ressortit du garage en refermant la voiture puis la porte à clef puis s'engouffra dans le bâtiment, sans prendre la peine de fermer la porte à clef, de toute façon elle avait une arme si quelqu'un tentait de rentrer avec des intentions malsaines.

Rapidement elle fit un tour dans la cuisine pour se chercher de quoi manger, le frigo était remplit ce qui était plutôt étonnant chez Charlie en temps normal puisqu'elle ne mange plus vite qu'elle n'achète. Quand elle eu enfin trouvé son bonheur : une tranche de blanc de poulet fumé avec du beurre de cacahuète et du pain elle se confectionna son sandwich. La plupart des gens était déconcertés devant certaines habitudes alimentaires de la jeune femme mais elle, ça la faisait plutôt rire de tester de nouvelles choses chaque jour. De toute façon elle mangeait toujours très sainement, il n'y avait que le goutée du "retour du boulot" qui faisait entorse à la règle. Une fois son sandwich préparé elle se dirigea dans sa chambre pour enfin enlever son uniforme de travail, qui était à son goût le plus grand inconvénient de son métier. Elle détestait réellement cette tenue mais était contrainte à la porter presque tous les jours de la semaine. Soigneusement elle posa son étui avec son arme sur la commode à côté d'elle avant de commencer à se déshabiller. Une fois qu'elle fut en sous-vêtements elle s'empara de son I-pod qu'elle mit dans ses oreilles puis elle se mit à danser légèrement sur place tout en cherchant des habits, de toute façon elle n'allait plus sortir, elle opta donc finalement pour un bas de jogging large et un sweat à capuche gris. Ce ne fut que lorsqu'elle se redressa qu'elle entendit du bruit derrière elle. N ni une, ni deux et bien qu'elle n'ai pas comprit ce qui se passait, elle attrapa son pistolet posé à côté d'elle pour se retourner et le braquer sur la porte. Elle resta quelques secondes ainsi avant de s'aventurer dans le couloir en suivant les bruits, son pistolet bien serré dans ses mains .. [/color]
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MessageSujet: Re: vous y croyiez-vous ?! ♦ Samuel vous y croyiez-vous ?! ♦ Samuel  EmptySam 15 Jan - 12:26

Masson & Hopkins.


Lumière. Cris. Drame. Réveil. Néant. Samuel venait à peine de s'évader de ce soi-disant centre. Merci mais derrière ce mot plus qu'euphémique se dissimulait -en réalité- une idée de base. Ce centre était en fait un hôpital psychiatrique, rien de bien choquant là-dedans. Mais ce pourri qui se considérait comme son ami l'avait plus fait sombrer qu'autre chose. Lui qui disait vouloir l'aider. Foutaises, oui ! Ne jamais faire confiance à personne, dans ce bas monde. Première journée de liberté. Comment décrire ce sentiment qui prenait possession de tout son être ? River Samuel Hopkins; affranchi. Ouais, enfin, il n'était pas esclave non plus, mais il me sentait prisonnier. Prisonnier de qui ? De lui-même, peut-être. Samuel se baladait dans les rues avec un plaisir non dissimulé, ses yeux noisettes se posaient sur toute cette liberté tant convoitée, son sourire en disait peu mais on pouvait néanmoins discerner son plaisir presque coupable. Seattle. La ville qui l'avait vu grandir, évoluer, puis, tomber. Samuel s'était écroulé lors du procès, il n'avait même plus la force de prouver son innocence. C'était un coup monté. Une machination infernale. Et qui en était l'auteur ? Mystère, évidemment. On se croirait dans une mauvaise série télé où le héros découvrirait bientôt que c'était un de ses proches qui avait tout manigancé. Peut-être, après, tout que c'était son ami qui lui avait conseillé de plaider la folie, qui était à l'origine de ce projet sordide. Mais quel aurait été l'intérêt ? Ils se connaissaient se s'appréciaient, mais l'autre ne semblait pas avoir beaucoup à gagner dans cette histoire. A moins que ce ne soit Samuel qui divague et qui soit devenu paranoïaque. Et schizophrène de surcroît. Là-bas, il avait appris à s'échapper de cette triste réalité, pour feindre l'enjouement et la joie. Non, il ne se trouvait pas dans de centre, non, il n'était pas enfermé comme un vulgaire morceau de viande. Il avait appris à s'évader dans un autre univers. A s'inventer un autre lui. Deux Samuel dans sa tête, quoi. Était-ce une tare que de vouloir oublier la vérité, si fatigante ? L'air du soir venait rafraichir le visage de Sam, qui jouissait de cette nouvelle liberté. La journée était passée si vite qu'il n'avait pas réfléchi à l'après. Où allait-il dormir ? Pas sous les ponts, non. D'ailleurs, il n'avait rien. Pas une couverture, pas une boîte de conserve. Encore pire qu'un SDF. Samuel se triturait les méninges mais ne voyait qu'une solution; retourner à la case départ. Nooon, pas à l'asile, non, évidemment. Mais dans son ancien appartement. Celui d'Alice et lui, autrefois. Une boule dans sa gorge se forma tandis qu'il marchait en direction de son ancien chez-lui. En arrivant devant la porte, il essaya de l'ouvrir mais évidemment, elle ne bougea pas d'un iota. Samuel se rappelait des failles de cette entrée, si on mettait un peu la poignée dans ce sens, qu'on s'aidait de l'autre main.. Bingo. La porte ouverte. Mais le bon Dieu était avec lui ce jour-là ! Pourquoi n'avait-il pas pensé à intervenir lors de son procès, hein ? Samuel laissa son regard se promener dans l'appartement, avec une appréhension non dissimulée. Une odeur délicieuse flottait dans l'air et il en déduisit qu'une femme occupait le flatt. Il se promena un peu, mais évita de se rendre dans la chambre. Il se posa négligemment dans le canapé, en se demandait, au final, ce qu'il était venu faire ici. De toute façon, la propriétaire rentrerait bientôt alors il était vraiment inutile de l'attendre de lui provoquer la trouille de sa vie. Samuel esquissa un infime mouvement pour se relever, mais à l'instant même où il voulait déguerpir, la porte s'ouvrit dans un grand fracas. Et merde. Plus qu'une option; se cacher. Il se leva avec hâte, se planqua dans un placard (merci les placards immenses, tout en longueur) et attendit une bonne dizaine de minutes. Peut-être plus, à vrai dire, mais au milieu des écharpes, bonnets et manteaux, il avait du mal à avoir conscience de l'heure exacte. Au moment où il se disait qu'il avait mal au dos, Samuel vit que la porte n'était pas totalement fermée. Bordel, ça n'arrive qu'à moi. Il tenta de la refermer tout doucement mais le bruit était vraiment perceptible pour n'importe quelle oreille humaine. Et comme une malchance peut en cacher une autre, il se cogna la tête contre la paroi du placard. Espèce pas pas doué ! Plus qu'une solution; sortir. Ses yeux se réhabituèrent rapidement à la lumière du jour, et il vit qu'il se trouvait face à une très jolie blonde.. avec en prime, un pistolet tout contre sa poitrine. Samuel ne pouvait faire le moindre geste avec ce truc contre lui. Merdasse. Que faire ? Tandis qu'une sueur froide coulait lentement dans son dos, Samuel essayait d'ouvrir la bouche mais aucun son n'en sortit. L'autre en face n'avait pas l'air spécialement apeurée mais semblait seulement surprise. Espérons qu'elle ne tire pas, sans réfléchir. Enfin.. la boucle serait bouclée; Alice était morte dans cet appartement, Sam en ferait autant. Mais son instinct de survie prit le dessus et il leva les mains en l'air, comme dans tout western qui se respecte. « Je.. je.. euh.. Je ne vous veux aucun mal. J'vous jure.. » dit-il d'une voix mais alors très, très mal assurée. Quelle virilité, Sam !
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