Real Crime
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I know what you did friday night

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Jesonn A. Broling
Jesonn A. Broling





Messages : 94
Date d'inscription : 17/10/2010


What you do it's who you are
Are you free for a moment?: Non
Are you doing something?: Halloween Bal
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I know what you did friday night  _
MessageSujet: I know what you did friday night I know what you did friday night  EmptyDim 30 Jan - 18:39

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Elle dormait profondément, sa tête appuyée contre son torse, si paisible. Jesonn n’avait que peu dormit, veillant sur le sommeil troublée de sa femme, la contemplant aussi après cinq ans d’absence. Elle était si paisible que l’idée de devoir la réveiller était un crève cœur. Mais bien sur, il savait qu’elle paniquerait si elle ne le trouvait pas à son réveil à ses côtés, aussi caressa t-il doucement sa nuque, la tirant très délicatement de son sommeil. Elle avait été sujette à de nombreux cauchemars, à chaque fois il l’avait apaisé sans avoir à la réveiller. Il imaginait très facilement ce qu’avait été sa vie durant ses cinq dernières années. Il n’avait pas besoin qu’elle mette des mots sur ses souvenirs, il lisait sa détresse et sa douleur dans ses yeux. La veille lorsque tout avait été dit, Jesonn lui prit la main pour l'entraîner vers la mezzanine, cette pièce qui surplombait tout l’appartement et qui lui servait tout à la fois de chambre à coucher et de bureau. Sur le pas de la porte, il avait hésité. Parce qu’il ne savait pas trop ce qu’il désirait. Prendre son temps mais, elle lui avait tant manqué. Dans la semi-pénombre qui baignait, il avait examiné la pièce aux murs tapissés d'étagères métalliques encombrées par des centaines de livres et de CD, il s’était rappelé de ce à quoi ressemblait leur chambre à Quantico, de leur nid douillet. Il avait aussi pensé à ce qu’avait représenté le sexe la dernière année de leur mariage. Une fuite en avant pour lui. Un devoir conjugal qui le laissait dégoûté de lui-même, parce qui lui faisait l’amour sans être là, pour ne pas souffrir plus que nécessaire. Oui, il voulait prendre son temps. Mais, elle avait besoin de lui. De sa présence, de sa douceur, de son amour. Elle avait besoin de lui pour la ramener à la vie, à la réalité de ce monde. Du tiroir de la table du chevet Jesonn avait tiré une poignée de bougie destinée aux coupures de courant. Il les avait disposées de chaque côté du lit avant de se retourner vers elle. Il l’avait contemplé quelques instants, la gorge nouée par le désire et l’émotion. Elle était rentrée à la maison. Dans la faible lumière dorée des bougies, elle était belle, incroyablement femme mais aussi apeurée. Il le lisait dans ses yeux. Elle n’était pas prête. Lui non plus. A nouveau, il se sentait responsable d’elle. Lié.

« Je t’aime. » Avait-il murmuré simplement en s’approchant d’elle à pas de velours, comme pour l'apprivoiser, il l'avait embrassée une fois de plus, lentement, profondément, de tout son cœur. Si bien qu'au bout d'un moment, il n'y eut plus pour lui que ce baiser, la rencontre magique de leurs lèvres, le goût de sa langue mêlée à la sienne. Elle murmura si doucement à son oreille que son cœur se serra.

« Serre-moi contre toi. »

Il s'était empressé de refermer les bras autour d'elle. Elle avait besoin de lui. Rien de plus. Lorsqu'il l’avait soulevée dans ses bras pour la porter comme une jeune mariée jusqu'au lit, elle n’avait put s'empêcher de sourire. Ainsi, la vie reprenait son cours. Ils s’étaient endormis blottit l’un contre l’autre. Ou tout du moins, elle s’était endormie. Il avait veillé sur elle. A présent, il fallait qu’il se rende au bureau. Il avait cette affaire de violeur à résoudre et Loraline a… à quoi ? Prévenir ? Il sentait Austin s’animer contre lui, la caresse de ses doigts la tirant du sommeil.

« Umh… Il fait encore nuit… » Soupira t-elle en blottissant son visage contre son épaule, l’enserrant entre ses bras. « Reste… »
« Je dois y aller… Mais dors encore un peu. Je voulais juste que tu saches que je devais aller au bureau. » Déclara t-il en l’embrassant délicatement sur le front. « Dors.. » Souffla t-il en se dégageant de son étreinte. A moitié nu, il frissonna en posant les pieds au sol. Il la recouvrit et la borda alors qu’elle se tortillait pour se tourner vers lui, les yeux lourds de sommeil. « Je rentrerais tôt ce soir. D’ici là soit sage… » Elle sourit. Il siffla une fois et Callum accourut ventre à terre. Lui faisant signe de monter sur le lit, le chien vint tenir chaud à sa maitresse. Jesonn lu flatta le flanc et embrassa sa compagne sur les lèvres. « Dors… Je serais de retour ce soir. »

(…)

Il faisait nuit noire lorsque Jesonn se glissa telle une ombre dans la rue. Il était en retard et en avait conscience. Il avait appelé chez lui pour promettre via répondre, il se doutait qu’Austin avait du avoir des scrupules à répondre, qu’il rapporterait assez de nourriture chinoise pour nourrir un bataillon de marines. Il se sentait tout de même coupable. Il aurait du prendre un jour de congé. Après tout il n’en avait encore jamais pris. Même avec 40 de fièvre il s’était toujours rendu au bureau. Il aurait pu s’il n’avait pas eut la certitude que le tueur frapperait à nouveau. Et il avait eut raison. Une victime de plus du tueur aux fleurs. Si cela continuait les crimes sexuels devraient faire appels aux enquêteurs des meurtres en série. O joie. Jesonn était un excellent profiler, il avait horreur de demander de l’aide. Peut être Austin aurait-elle planché sur les éléments de dossier qu’il avait laissé trainé sur la table basse avec un peu de chance… Un œil neuf lui ferrait du bien. Il était passé chez le traiteur et à présent il lui restait simplement à retrouver sa voiture dans l’immense parking du centre commercial. Ah enfin ! Il venait de repérer son impala. Etrange, il n’avait pas souvenir de s’être garer aussi loin. Mais soit, il était claqué et n’avait qu’une hâte rentrer chez lui. Il les entendit avant de les voir. Deux hommes sur sa gauche, un devant lui. Tout habillé de noir. Son premier réflexe fut de porter sa main libre à son arme. Il allait dégainer, poser les questions ensuite. Ce n’était peut être que… Toute pensée cohérente déserta son esprit lorsque les capteurs d’un tazer se fichèrent dans son dos. Deux dars qui envoyèrent plus de 2500 voltes dans chaque fibre nerveuse de son corps. Le paralysant de pieds à la tête. Il s’écroula lourdement sur le sol. Hurler lui était impossible, tout comme se défendre. Il était paralysé. Un choc sourd à l’arrière de son crâne lui fit perdre connaissance. Il lâcha son arme qui se perdit sous sa voiture. Les dernières paroles qu’il entendit le glacèrent d’effrois.

« On les as. »

On … il n’était pas seul. Il y’en avait d’autres. Alors, il pria pour que Loraline soit encore en sûreté au bureau. Il pria de toutes ses forces avant de perdre connaissance.


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